Le ZARB ou tombak / tmobak / tabnag / khomak / khomac / tombalak / tombalac / dombak / donbak / dun-balag / zirbaghali.
Origine : Perse, déjà présent en 3000 av J.C (d'après fouilles archéologiques à Khouzestan).
Le zarb est un mot arabe qui signifie "frappe" et les persans lui donnèrent l'acception de "rythme", de "temps" d'une mesure musicale et de "tempo". Le tambour qu'ils nomment ainsi fut souvent appelé tombak ou dombak en raison entre autres, des deux coups désignés par les syllabes "tom" et "bak", mais ce terme est maintenant plus ou moins péjoratif parce qu'il évoque le temps où l'on ne considérait encore le zarb que comme un instrument accompagnateur et où l'on exigeait peu du joueur. Le mot tombak viendrait selon d'autres sources du mot tabnag qui désignait la première percussion se rapprochant de la forme actuelle. D'autres encore pensent que l'origine de dombak serait le mot dun-balag (petite queue). Une dernière thèse précise que l'origine est le mot khomac qui signifie "petit récipient en terre cuite" utilisé jadis pour y déposer le raisin prêt à être écrasé. Le khom désignait déjà un instrument de musique à percussion, le rouiné-khom dont la caisse de résonance était en cuivre.
Le zarb est un tambour à une face dont la caisse, cylindre large et trapu, s'achève en un pied légèrement évasé, et est creusé dans la masse d'un mûrier d'un érable ou d'un noyer. La membrane est en peau d'agneau, de gazelle, de chèvre, de mouton ou de poisson. La peau est tendue puis collée sur l'instrument. La partie supérieure de la caisse de résonance qui sert de chevalet pour la peau ne fait que quelques millimètres d'épaisseur. L'instrument se compose de trois parties : la caisse de résonance (tané), le pavillon (nafir), la peau (pouste). Il existe d'autres modèles de zarb fabriqués en terre cuite ou en métal
Sources : Raoul Robecchi et Mid-East
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