Le piano mécanique est un type de piano qui joue de la musique sans l'aide d'un pianiste pour presser les touches ou les pédales.
À la place, elles sont actionnées par des systèmes mécaniques, pneumatiques ou encore électriques.
On ne peut pas attribuer l'invention de cet instrument de musique à une seule personne. En effet, ses nombreux mécanismes ont été inventés sur une longue période, principalement pendant la seconde moitié du XIXe siècle.
Un des premiers exemples fut le pianista développé par Henri Fourneaux en 1863. Le plus connu fut le pianola créé par Edwin Scott Votey en 1895 dans son atelier de Detroit.
Les pianos mécaniques étaient quelquefois construits en assemblant des cordes et des boîtes à musique à vent à l'intérieur. Ce genre d'instruments était appelé un Orchestrion et construit dès 1840 environ.
L'une des plus grandes firmes dans ce domaine était la compagnie américano-allemande M. Welte & Sons, fabricante du Welte-Mignon et la Wurlitzer-Company, fondée par des immigrants allemands de Bavière. Ces énormes machines furent les instruments les plus complexes jamais construits, à l'exception de quelques orgues. Le piano mécanique connut son pic de popularité dans la première moitié du XXe siècle, environ au même moment que le gramophone.
Types de pianos mécaniques
Les pianos mécaniques les plus courants sont ceux actionnés par un système pneumatique (par l'intermédiaire de pédales actionnées avec le pied ou d'un moteur électrique). Il en existe principalement deux types : le premier, entièrement automatique, reproduit fidèlement l'interprétation que ferait un pianiste de la musique; l'autre ne dispose pas des nuances d'une exécution en direct. Aujourd'hui, il existe des pianos équipés d'un dispositif de capteurs et de moteurs électriques sous chaque touche, commandés par un système électronique et une mémoire. Cela permet de jouer un morceau enregistré sur une disquette, ou d'enregistrer le jeu du pianiste afin de le restituer plus tard.