La plupart des Indiennes adorent les bijoux, en particulier les verroteries de couleurs vives. Quand elles peuvent s'en offrir et que la coutume les y autorise, elles les portent en grand nombre. A la garde-robe typiquement indienne sont venus s'ajouter des éléments européens tels que la blouse, la jupe plissée et, peut-être, le rebozo ou étole né de l'obligation de garder la tête couverte dans une église. Il constitue un élément essentiel du costume féminin. On croit qu'il existait déjà mais sous une autre forme avant la conquête espagnole. Voir un bébé (ou n'importe quel paquet) ballotté dans un rebozo jeté sur les épaules d'une Indienne est chose courante au Mexique.
Les femmes des Totonaques du Golfe du Mexique, prospères depuis le milieu du XIXème siècle grâce à la culture de la vanille, sont vêtues de fins tissus de coton blanc. Lors des fiestas, elles adoptent l'organdi et le tulle ainsi qu'un splendide quechquemitl transparent, brodé de blanc. Dans les régions chaudes de la péninsule du Yucatán, les femmes portent au-dessus d'une jupe longue, un huipil blanc sur lequel elles brodent de grandes fleurs tout le long de l'encolure carrée, des emmanchures et du bord inférieur.
Dans l'état de Oaxaca, la diversité des costumes est surprenante. Les femmes de la région d'Amusgo sont célèbres pour leurs huipiles blanc naturel, retombant aux chevilles, enrichis de larges bandes horizontales ornées de motifs brochés traditionnels, en particulier d'une fleur stylisée. Dans la partie sud-ouest de l'Etat, certaines Indiennes mixtèques n'ont pour tout vêtement qu'une longue jupe à rayures foncées bleues et rouges, enroulée à la manière d'un sarong. A Yalalag, petit village zapotèque, proche de la ville de Oaxaca, les femmes se parent d'un très beau huipil blanc, brodé sur le devant de motifs floraux en soie de couleur vive et orné à l'encolure de lourds glands de soie. Les imposantes Tehuanas s'habillent de velours noir — pourpre, bleu ou rouge — brodé de grandes fleurs.
L’enredo (jupe) porté chez les Purépechas (Michoacán) est froncé, parfois plissé ou simplement enroulé autour de la taille à la manière d’un pagne, ajusté par une faja (ceinture tissée). L’enredo est pratiquement invisible lorsqu’on la porte sous un long huipil.
Le sarape est une couverture de laine que les hommes utilisent notamment dans les terres froides. Il est autant un manteau, grâce à sa fente pour passer la tête, qu’une tente voire un tapis pour exposer ses marchandises. Il varie en forme, en couleurs selon les régions mais est toujours d’un goût très sûr, exhibant parfois des superbes motifs flamboyants.
Source : Rêve mexicain
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