Danses marocaines

Hassada
C’est une danse unique en son genre au Maroc. C’est un ballet célébrant la fin des moissons durant lequel les danseurs représentent sous forme de danse rythmée et abstraite les moissonneurs en train de moissonner avec leurs faucilles imaginaires, gesticulant ensemble avec une grande harmonie. Cette beauté du geste, la parfaite cohésion de ces mouvements d’ensemble, la simplicité de la chorégraphie donnent à ce ballet une certaine grandeur.

Aït Bouguemaz
L’animateur de cette danse, habillé d’une djellaba traditionnelle, la tête coiffée d’un bonnet pointu que recouvre un ruban blanc de mousseline, joue de la flûte double. C’est un professionnel, le seul de la troupe qui tire de son instrument un bourdonnement nasillard d’un effet saisissant. Hommes et femmes du groupe évoluent en cercle. La danse est tantôt légère, faite de glissements et de petits pas, tantôt de coups violents marqués sur le sol.

Houara
Les danseurs de cette danse viennent d’Inzeggane près d’Agadir. Ce sont d’abord les hommes qui dansent sur un rythme très animé. A un moment donné, l’un d’entre eux se détache du cercle pour exécuter un numéro en solo. Puis une femme du groupe, qui était jusque-là spectateur, se précipite au centre lorsque le rythme atteint son haut niveau pour effectuer à son tour une danse semblable à celle effectuée par son compagnon. C’est un tourbillon continu qui nécessite une force physique peu commune pour maintenir le rythme et faire des pas aussi élaborés.

Guedra
Il serait trop long d’essayer d’expliquer la signification de cette danse du sud marocain où les attitudes et les gestes relèvent d’un symbolisme fort ancien. La danse de «Guedra» est une danse faite par une ou des femmes. Elle s’effectue sur les genoux, c’est-à-dire que la danseuse, habillée d’une grande toile couleur du désert, est agenouillée et suivant le rythme des tambours géants, effectue des gestes de la tête, du corps et surtout des mains en une parfaite harmonie. Ces gestes racontent une histoire et des péripéties.

Les Taskiouines
C’est une danse de guerriers à laquelle les femmes ne participent pas. Les danseurs, habillés de tuniques blanches, la tête enturbannée, rythment leurs pas au son d’un tambourin de peau de chèvre. Les hommes se mettent tantôt épaules contre épaules, tantôt en file indienne. Au tressaillement du buste, succèdent des arrêts brusques, ponctués par des battements du pied exécutés avec une parfaite harmonie. C’est une danse puissante qui raconte des histoires de guerre.

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