Il existe plus de 200 ethnies. Certaines danses sont identiques au niveau des pas ; le nom peut varier selon la région ou selon le rythme. Par exemple, le Bikoutsi (région du Centre) se nomme aussi Tipi ( au Sud) ; L'Enyenge (Centre) est plus rapide que le Mbale.

BIKOUTSI est une danse de réjouissance Beti (Centre) typiquement féminine. Le terme désigne à la fois la danse, la musique et le texte (poème, récit d'exploit ou célébration d'évènement). Il s'agit d'une danse frénétique dont l'action essentielle consiste à marteler le sol de ses pieds aux rythmes des claquements. Elle s'accompagne de mouvements du sternum très marqués et de petits sauts.

MANGAMBEU danse de l'Ouest accompagne les rites de pouvoir. On la danse pour les grandes occasions (cérémonies en l'honneur d'un chef coutumier, ...). Les hommes munis de longues cagoules ornées de perles multicolores et de coiffes de plumes ou d'étoffe dansent grelots aux pieds et chasse-mouches à la main.

MATAKAM(Ouest) est une danse de femmes autrefois réalisée à la fin des récoltes ce qui correspond au début de la saison sèche. Les danseuses munies d'une serpette et de paniers remplis de graines fixés aux jambes rendent hommage à la terre et aux ancêtres. Le Matakam doit traduire l'idée de fertilité renouvelée et de récoltes abondantes.

ASSIKO est une danse de guérison transformée en danse de fête. Les danseurs évoluent à petits pas en se déhanchant sensuellement. La musique est jouée par des guitares et des percussions traditionnelles plus de nos jours le rythme de bouteilles vides entrechoquées. A certains moments les danseurs posent sur leur tête des bouteilles (1,2,3) tout en continuant leurs mouvements, s'accroupissant et se livrant à des acrobaties.

Source : Ka Dansé

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