En 1971 déjà, la "Société Liégeoise de Littérature Wallonne" lançait un concours destiné à couronner un travail de collectage de crâmignons, musique et paroles. Le jury couronna l'important travail de Terry et attribua un accessit à Chaumont.
Au fil des ans et jusqu'à nos jours, le collectage de notre patrimoine musical et chorégraphique traditionnel s'est poursuivi. Hélas, à chaque génération, faute de reconnaissance identitaire, tout ce travail tombe en déshérence et tout est à refaire à chaque fois.
L'ensemble des références connues à ce jour permet de tirer quelques lignes directrices.
Le 18ème siècle voit fleurir la contredanse. La Wallonie participe joyeusement à ce mouvement importé d'Angleterre. Des éditions mensuelles de contredanses éditées à Liège se retrouvent à Milan, Stockholm et même New-York.
Les matelottes, jigs et autres sauteries sont triturées, digérées et évoluent vers la contredanse en carré dite française, en maclottes, en anglesses, en amoureuses. La waltze fait tournoyer nos grands-mères et l'élégant passe-pied, héritier de la noblesse du menuet et de la vigueur des danseurs de Bretagne, permet aux fins danseurs de montrer leur talent.
Ces danses envahissent nos campagnes après l'époque napoléonienne.
L'influence de la puissante occupation autrichienne se fait également sentir au travers d'une rythmique propre et de l'apport de la waltze.
On peut considérer qu'il s'agit de l'expression locale d'un mouvement culturel européen.
Source : Trivelin.
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