Comme la littérature native en Albanie, la musique folklorique albanaise contient souvent des thèmes d'honneur, de loyauté et de courage. Les styles alignent des chansons héroïques des montagnes au lieder musicalement complexe (un type de ballade) qui est accompagné par les instruments et commun dans le sud du pays. L'instrument traditionnel le plus commun est le lahute (mastic) qui est semblable au gusle Slave. Aussi dans le sud, les saze (petits orchestres) composés de quatre ou cinq instruments jouent de la musique accompagner la danse folklorique lors d'occasions spéciales. Les musiciens folkloriques notables du 20ème siècle tardif incluent Tefta TASHKO, Maria PALUCA et Gjorgjija FILCE. Deux des compositeurs les plus distingués de musique albanais sont Kristi KONO et l'écrivain, évêque, et chef Fan politique NOLI. La danse traditionnelle est encore largement pratiquée, surtout dans les villages plus éloignés. À cause d'influences islamiques, surtout dans le sud, femmes et hommes ne dansent pas souvent en public ensemble. |
La musique traditionnelle d’Albanie, enracinée dans une culture originale remontant à l’ancienne Illyrie conserve, en raison de l’histoire de ce pays, verrouillé jusqu’à ces derniers temps, une vigueur peu commune. Si en région méridionale le chant polyphonique est l’expression musicale prépondérante, celui de la ville de Permet présente la spécificité d’offrir une polyphonie tout à la fois vocale et instrumentale. Nostalgique et lyrique, la musique s’appuie sur une grande part d’improvisation à partir du thème choisi, faisant se succéder l’ode amoureuse, la litanie, la romance à caractère satirique ...
Système complexe de bourdons, polymélodies, imitations, rythmes impairs et textures mêlant voix et instruments dans d’étonnantes sonorités de musique de chambre : autant d’éléments qui ont gardé dans les villages albanais, que l‘Histoire a jusqu‘ici isolés du reste du monde, un accent authentique ...
Aujourd'hui, en terre albanaise, malgré les soubresauts
politiques qui ont secoué la région depuis 1980, les traditions
musicales sont restées extrêmement riches et vivantes jusquà
nos jours. En particulier, la musique y anime toutes les fêtes du cycle
annuel (moissons, Nouvel-an
), et celles du cycle individuel (naissances
et baptêmes, fiançailles, mariages, deuils
). Elle a également
sa part dans la vie quotidienne avec les chants de travail, les mélodies
pastorales, les berceuses et les romances.
Source : Zig Trad