Daniel Sandu   (Roumanie)


Daniel Sandu est né à Bucarest le 8 août 1967.

"Mon premier contact avec le monde de la danse s'est déroulé en 1971 lorsque mes parents m'ont emmené à une soirée de danse à Bucarest. Dès que j'ai entendu la musique, je n'ai plus pu rester immobile. Je suivais le rythme de la musique et je ne pouvais plus m'arrêter... Après cette soirée, mes parents ont décidé de m'inscrire dans un groupe de danses pour enfants. Lorsque j'ai eu 6 ans, après une épreuve d'admission, je devins membre du groupe de danses pour enfants "Romanasul". J'en ai été fier et je le suis encore maintenant. Le groupe "Romanasul" avait un local de répétition idéal, au Palace Royal de Bucarest, maintenant le palais présidentiel. Grâce au fait que je pouvais apprendre les danses facilement et rapidement, j'ai été choisi, en 1978, pour accompagner la délégation d'adultes au festival mondial de Cuba, j'étais d'ailleurs le seul enfant de toutes les délégations présentes à ce festival. A l'âge de 14 ans, mes rêves étaient de devenir un danseur professionnel à l'étranger et ensuite un professeur de danses. En 1985, après une longue audition, j'ai été admis comme stagiaire dans la compagnie de danse la plus connue en Roumanie, "Rapsodia Româna", à Bucarest. Mes parents n'en savaient rien. Ils pensaient qu'après le lycée, je passerais un examen d'entrée pour l'université technique. Ce que j'ai fait, espérant échouer... ce qui arriva, mais presque pas assez!

Après 7 belles mais difficiles années, je pensai qu'il était temps de trouver un climat social plus sain et plus favorable. En mai 1992, j'ai auditionné pour entrer à l' "International Danstheater" d'Amsterdam. La réponse a été : Voulez-vous venir à Amsterdam pour une période de test? Le moment était venu pour que se réalise la seconde partie de mes rêves.

1992-2000. Pendant 9 années particulières et heureuses, j'ai dansé avec l' "International Danstheater". J'ai eu la chance d'y apprendre beaucoup de styles de danses différents : du Khatak indien au danses arméniennes, des claquettes aux danses rythmées, des Baleadores argentins aux danses gypsy des Balkans, etc...

J'ai rapidement appris et enseigné ces différents styles. J'ai pu le faire grâce à la qualité et à la finesse des danses folkloriques roumaines qui étaient mes bases. La danse folklorique roumaine est variée, demandant de la technique, très rythmée et surtout très belle. Pour moi, l'apprentissage du folklore roumain est une très bonne école, parce ce qu'il aborde beaucoup des aspects des autres styles. Je pense que celui qui apprend les techniques de la danse folklorique roumaine et qui comprend bien le style gypsy, peut être un danseur complet.

En 2003, j'ai été nommé , à la "Rotterdam's Dance Academy" comme professeur de danses avec les claquettes comme spécialisation. Ainsi, la dernière partie de mon rêve était elle devenue réalité."


Mai 2005.

CHOREGRAPHES