JOGGING BELGIQUE-ROUMANIE     
Du 22 juin au 25 août 2008.

SEMAINE N° 9 - Du 17 au 23 août.
(Cliquez sur les photos pour les agrandir).

Pour répondre à la question que nous ont posée plusieurs personnes,
nous serons de retour à Vitrival le jeudi 4 septembre aux environs de 18 heures.


Dimanche 17 août 2008 (Logement à TASNAD) - 1.710 km.
Ce matin, dès 7 heures du matin, nous avons été réveillés par un coup de fil d'Europ-Assistance nous signalant que le dépanneur était arrivé. Après examen de la voiture, le mécanicien a diagnostiqué une panne grave : la rupture du joint de culasse. La voiture a donc dû être chargée sur la dépanneuse pour être conduite à Satu Mare à quelques 75 kilomètres de Taşnat.

Je suis parti avec la dépanneuse laissant Eliane à l'hôtel en compagnie de notre guide qui est restée avec elle jusqu'à mon retour. Après plus d'une heure de route, nous sommes arrivés à Satu Mare pour y déposer la voiture et demander des instructions à Europ-Assistance. Après arrangements, il a été décidé que la voiture serait réparée sur place et j'ai reçu une voiture de remplacement pour continuer le voyage. Comme nous ne faisons que de petites étapes, la voiture réparée nous sera rapportée à l'endroit où nous serons à cette date et l'échange inverse sera réalisé.
Toutes ces péripéties ont fait que je n'ai été de retour à Taşnat qu'au début de l'après-midi. Après le dîner, en accord et sur la proposition de nos hébergeurs, nous avons décidé de ne pas courir aujourd'hui car la nuit a été très mauvaise et la fatique de cette longue matinée rendaient cette tentative dangereuse. La 57ème étape sera donc postposée d'un jour ainsi que toutes les suivantes évidemment.


Etape 57.Lundi 18 août 2008 - SĂCĂŞENI - BOCŞA (Logement à ZALAU)
Itinéraire : Săcăşeni - Bobota - Sărmăşag - Sălăgeni.
Départ : 10h.03 - Arrivée : 17h.04 - Arrêts : 3h.22 - Durée de la course : 3h.39 - Moyenne horaire : 8,22 km/h. - Météo : Soleil / nuages (27°)
Après tous les événements d'hier, le voyage a repris normalement son cours aujourd'hui à bord, pour Eliane, d'une Opel Zaphira roumaine dans laquelle tous les bagages ont été transvasés.

Cette journée a été moins chaude que les précédentes malgré que le soleil ait été présent tout au long de l'étape.
A la sortie d'un bois, j'ai soudain été mis en présence d'un rucher itinérant placé là pour un mois comme c'est coutume de la faire en Roumanie. Parfois même, les propriétaires logent dans une caravane à proximité de leurs ruches en surveillance. Ici, pour la première fois, j'ai rencontré ces ruches placées juste au bord de la route et, avant de m'en rendre réellement compte, j'ai été entouré par une foule d'abeilles bourdonnantes. J'étais torse nu et je vous assure que la situation est impressionnante. J'ai continué de courir à ma vitesse et l'obstacle a été franchi sans le moindre mal, mais quelle frousse! (Nous sommes revenus prendre la photo par la suite, bien à l'abri dans la voiture !!!)

Au cours de cette même étape, à Sărmăşag, nous avons croisé deux curieuses petites processions semblables, pour ceux qui s'en souviennent encore, à nos "rogations" d'antan.

Voici un exemple que ce que sont souvent les petits villages roumains dans cette région du district de Salaj.

Notre étape s'est normalement terminée à Sălăgeni...

... d'où nous sommes repartis en voiture pour Sărmăşag où nous avions rendez-vous avec notre hébergeur du jour. Il s'agissait de Monsieur Zoltán Keresztes, le directeur de la firme "Prelasti România", une grosse société roumaine ayant son siège à Zalau et pratiquant l'importation de matériaux de construction depuis la Belgique et qui a réglé tous les frais d'hôtel et de nourriture nous concernant.

Comme aucun hôtel n'existait à Sărmăşag, nous avons repris la route et avons suivi notre guide jusqu'à Zalau, à quelque 25 kilomètres de là, pour être installés dans un très bel hôtel à 50 mètres du centre-ville, le "Brillant Plaza". Je crois que c'est la plus belle chambre que nous ayons obtenue pendant tout notre voyage.

Monsieur Keresztes nous a quitté pendant une heure le temps de nous rafraîchir et de nous changer avant de revenir nous chercher, en voiture. Après une courte visite de la ville en voiture, notre guide nous a conduit dans un restaurant ne payant pas de mine extérieurement mais où, une fois à l'intérieur, nous avons pu découvrir un endroit charmant et où nous avons délicieusement soupé.
Quelques clichés de la journée :
Et pour terminer, une des danseuses de notre groupe Vitrifolk a eu une idée bien sympathique nous concernant. Pour fêter les 10 dernières étapes de notre voyage, elle a pendu un drapeau roumain à la fenêtre de son habitation. Un tout grand merci, Jacqueline, pour cette attention si originale et si gentille.


Etape 58.Mardi 19 août 2008 - BOCŞA - POPENI (Logement à JIBOU) - 1.740 km.
Itinéraire : Sălăgeni - Zalău - Bocşa - Borla - Crişeni - Mirşid - Popeni.
Départ : 11h.00 - Arrivée : 17h.22 - Arrêts : 2h.50 - Duré de la course : 3h.32 - Moyenne horaire : 8,49 km/h. - Météo : Soleil (27°)
Ce matin, en sortant de l'hôtel, nous avons rencontré deux Français avec qui nous avons fait connaissance. Il s'agissait de Georges et de Laurent, deux pompiers à la retraite habitant à Grasse en France et faisant partie de l' "Association Humanitaire des Sapeurs Pompiers de Grasse-Menton". Ils étaient en Roumanie, à Jibou, pour mener à bien le projet de construction d'un orphelinat dans cette ville. Cette association française est très active et a, à son actif, de nombreuses réalisations depuis de nombreuses années, notamment au Portugal, au Sri Lanka, en Birmanie et bien d'autres pays encore.

Notre étape du jour a été semblable aux précédentes en ce qui concerne la matinée. Après la pause de midi, quelques côtes ont fait leur apparition, prémices des ascensions qui nous attendent dans les prochains jours.
Voici un exemple de la voirie de tous les villages roumains que nous traversons dans cette région de Roumanie. Excepté la route sur laquelle nous évoluons, toutes les voies sont en terre battue; je ne vous dis pas la poussière...

Le trajet de la journée ne comportait pas de particularités si ce n'est de merveilleux paysages de ces collines que l'on peut admirer à perte de vue. Malheureusement ces belles impressions sont impossibles à rendre par les photos.
Le terme de notre étape était donc aujourd'hui situé à Popeni, juste avant Jibou.

Après nous être installés à Jibou, à l'hôtel "Alex" que nous avions réservé la veille à partir de Zalau, nous être rafraîchis et avoir "avalé" un grand verre de bière "Ursu", nous sommes allés faire une petite ballade en ville.
A l'issue de cette dernière, juste avant de rentrer à l'hôtel pour le souper, nous nous somme intéressés à la très grande église orthodoxe en construction dans cette ville. Comme la porte était ouverte, nous sommes entrés et avons découvert un intérieur rempli d'échafaudages servant à la réalisation des peintures des plafonds. Pendant que nous admirions, du sol, les travaux de peintures à travers ces échafaudages, un jeune homme est soudainement apparu. Il s'agissait de Gabriel Florea, un des quatre peintres qui sont en train de décorer les plafonds et les murs de la nouvelle église, travaux qui vont durer six mois complets à raison de 12 heures de travail par jour et par personne.
Après quelques mots de présentation de part et d'autre, Gabriel nous a proposé de monter admirer les travaux de plus près. Une ascension plus que hasardeuse nous a conduit sur le chantier proprement dit.

Vu du haut, les échafaudages sont assez impressionnants et les mesures de sécurité sont inexistantes pour ces artistes des hauteurs.

Nous avons ainsi pu admirer, à quelques centimètres de distance, toutes ces fresques qui ne seront visibles qu'à partir du sol lorsque tous les travaux seront terminés.

Nous avons ensuite invité notre guide à venir prendre un verre à notre hôtel tout proche. Pendant la conversation, nous avons également appris que la ville de Jibou possède un magnifique "Grădina Botanică", lisez "jardin botanique" dans lequel, paraît-il figurent des aquariums ainsi qu'un jardin zoologique. Malheureusement fermé à cette heure tardive, nous ne pourrons malheureusement pas le visiter cette fois.
Cette rencontre restera pour nous inoubliable et ce sera certainement la seule occasion qui nous nous aura été donnée, dans notre vie, de pouvoir approcher de si près ces fresques qui ornent tous les plafonds des églises du culte orthodoxe.


Etape 59.Mercredi 20 août 2008 - POPENI - LETCA (Logement à MESTEACĂN) - 1.770 km.
Itinéraire : Popeni - Jibou - Surduc - Băbeni - Letca.
Départ : 9h.20 - Arrivée : 14h.22 - Arrêts : 1h.32 - Duré de la course : 3h.30 - Moyenne horaire : 8,57 km/h. - Météo : Soleil (31°)
Ce matin, comme le restaurant de notre hôtel ne nous plaisait pas du tout, nous sommes allés acheter notre petit-déjeuner dans un magasin et nous avons fait un pic-nic matinal.
Avant de démarrer cette chaude étape, nous sommes allés dire un petit bonjour au peintre que nous avions rencontré hier soir. Ce matin, depuis 7 heure, tout le chantier était en activité et nous avons pu voir certains détails de la technique utilisée.

- Tour d'abord les bottes de chanvre qui sèchent sur le futur parvis de l'église.
- La découpe de ce chanvre en tous petits morceaux de quelques millimètres de longueur.
- Les bacs où ces brins de chanvre sont incorporés au mélange à base de plâtre et qui va constituer la base du plafonnage de la fresque.
- Le personnage de droite, notre nouvel ami Gabriel, lisse le plafonnage de fresque où ont déjà été transférés, au pochoir, les grandes lignes de la peinture, tandis que le "maître" esquisse déjà les traits principaux qui permettrons aux acolytes d'effectuer le coloriage.
Cette étape a été, pour sa première partie, toute en ondulations au sein de paysages tous les plus grandioses les uns que les autres. Ci-dessous une photo qui rend bien mal la beauté de ces sites.

L'après-midi, de plus en plus chaud, nous a conduit, sur un itinéraire plus "plat" à Letca où nous n'avions pas de logement prévu et où nous n'en avons pas trouvé...

Il nous a fallu "pousser" jusqu'à Mesteacăn, sur la route vers Baia Mare, pour trouver un hôtel : "La Vio". Comme ce dernier se trouvait à mi-distance entre ces 2 étapes où nous n'avions pas de logement, nous avons réservé la chambre pour 2 nuits. Avec ces réservations, nos problèmes de logement sont terminés car, pour toutes les autres étapes, le gîte est réservé.

Pour souper, après le potage journalier, nous avons dégusté une spécialité de la région : une plăcintă. Ce plat consiste, en fait, en deux fines crêpes superposées entre lesquelles on peut choisir la garniture désirée. Pour notre part, nous avons choisi la garniture "jambon-fromage-pommes de terre". Nous avons beaucoup apprécié!
La photo du parcours d'aujourd'hui : un des nombreux petits vendeurs que l'on trouve à la sortie des villes, tout au bord de la route.


Etape 60.Jeudi 21 août 2008 - LETCA - GÂLGĂU (Logement à MESTEACĂN) - 1.800 km.
Itinéraire : Letca - Ileanda - Rus - Gâlgău.
Départ : 16h.57 - Arrivée : 20h.34 - Arrêts : 0h.00 - Duré de la course : 3h.37 - Moyenne horaire : 8,29 km/h. - Météo : Soleil (28°)
Aujourd'hui, nous avons dû faire plus de 200 kilomètres pour aller jusqu'à Satu Mare et revenir, afin de changer de voiture de location. Notre étape de course n'a pu, de ce fait, commencer qu'à 17h.
Vu l'heure plus tardive que d'habitude, la température était un peu moins élevée mais l'atmosphère était malgré tout étouffante et le vent inexistant. La course s'est achevée à la tombée de la nuit.
Cette partie de la Roumanie est vraiment très pauvre par rapport aux autres régions que nous connaissons déjà. Internet est inexistant et les liaisons GSM sont parfois pénibles tellement le signal est faible. Comme nous sommes au nord du district de Salaj, on peut parfois découvrir une église totalement construite en bois comme on en trouve beaucoup dans les Maramures, situés juste au nord et à quelques kilomètres.

Les côtes sont de plus en plus nombreuses mais restent cependant assez courtes. Cela m'arrangeait bien aujourd'hui car, après avoir conduit plus de 200 kilomètres sur les route de Roumanie, je n'étais plus au meilleur de ma forme pour commencer la course. Enfin, tout s'est bien passé et nous avons atteint Gâlgău, terme de la journée à 20h.30 après une journée de course ininterrompue.

Nous sommes ensuite revenus au même hôtel que la veille et où le personnel du restaurant n'était plus le même qu'hier soir. Nous avons ainsi sympathisé avec une des dames servant au restaurant, Madame Sanda Dale, et qui parlait très bien le français.

De fil en aiguille, après le repas, nous avons parlé de la Belgique et du jumelage du village de l'hôtel (Mesteacăn) avec la ville belge d'Afflingem. Ce jumelage est très actif et les familles des deux pays se rencontrent très souvent. Le patron de l'hôtel, Monsieur Dorel Rus, est ensuite venu se joindre à la conversation, en roumain lui, et lorsqu'il a appris que nous avions un groupe de danses folkloriques roumaines en Belgique, il a été littéralement "scié" et nous a invité à boire le verre de l'amitié avec lui et de lui raconter l'histoire de Vitrifolk.

Ces deux personnes sont d'ailleurs très impliquées dans le jumelage avec la Belgique et ils aiment beaucoup notre pays.
Après cette journée très fatigante, c'est trop tard que nous avons regagné notre chambre mais ravis de la soirée passée avec de si sympathiques personnes.
Quelques photos de la journée :

- Une petite photo pour Guillaume.
- Une maisonnette à la façade entièrement recouverte de céramiques brillantes.
- Un berger et son troupeau.
- Un "totem" rappellant, lui aussi, que nous sommes tout proches des Maramures.
- Le relief qui, peu à peu, s'accentue et nous annonce les premiers contreforts des Carpathes.


Etape 61.Vendredi 22 août 2008 - GÂLGĂU - CUSDRIOARA (Logement à DEJ) - 1.830 km.
Itinéraire : Gâlgău - Câţcău - Cusdrioara.
Départ : 10h.36 - Arrivée : 16h.13 - Arrêts : 1h.57 - Duré de la course : 3h.40 - Moyenne horaire : 8,18 km/h. - Météo : Soleil (31°)
Encore une étape très chaude à ajouter à toutes les autres. De plus, presque pas d'ombre sur le parcours pour tempérer les ardeur du soleil.
Pour commencer, et à l'intention toute particulière de Daisy, voici une photo de l'athlète en plein effort.

J'ai rencontré aujourd'hui, une dame roumaine ramassant des pommes le long de la route : Maria. Je me suis arrêté car elle me parlait lorsque je suis passé près d'elle. Après lui avoir expliqué mon voyage, elle m'a simplement dit que c'était une bonne chose que de plus en plus d'étrangers viennent en Roumanie. Nous nous sommes quittés bon amis.

Voici le genre d'église que l'on rencontre fréquemment dans cette région du district de Cluj. Les porches ne sont cependant pas toujours aussi jolis que celui-ci.


Par contre, si nous avons rencontré, dans une autre partie du voyage, en Hongrie notamment, des cimetières parfois plus jolis que les villages eux-mêmes, la plupart de ceux que nous rencontrons actuellement semblent laissés à l'abandon et les croix ont du mal à émerger des herbes folles qui envahissent tout.

L'étape s'est normalement terminée à Cusdrioara sous un soleil de plomb.

Notre logement étant prévu à Dej, nous sommes donc revenus sur nos pas en voiture vers cette ville en pleine fête annuelle.
Nous y avons été accueillis par Monsieur Mirtchard Itt, responsable du complexe sportif où nous sommes logés, et par Mademoiselle Adriana Pop, responsable du restaurant du centre. Notre chambre était magnifique mais la chaleur était vraiment insupportable. Heureusement, dans cette région, les nuits sont "un peu" plus fraîches.

Après avoir fait un petit tour au milieu des nombreux stands (surtout pour manger et pour boire) qui avaient envahi la ville et devant l'immense podium qui allait accueillir les artistes pendant trois jours, nous sommes rentrés pour souper.

Pendant le repas, nous avons reçu la visite de Monsieur Florin Cristia, le responsable du service social de la mairie de Dej. Il parlait un peu le français et nous avons pu échanger les impressions maintenant habituelles pour nous. Et après un dernier petit tour en ville où une foule innombrable avant envahi tout le centre ville, nous sommes rentrés au centre pour dormir.

Au moment de nous endormir, nous avons vu arriver dans notre couloir les artistes qui se présentaient sur le podium pendant notre courte promenade. Il s'agit d'un groupe roumain s'appellant "Alb Negrou" qui rencontre pas mal de succès en Roumanie et qui en est à son 4ème album. Son leader est originaire de Guyane Française et nous avons ainsi pu bavarder quelque peu. Ayant remarqué que je possédais un lap-top, il m'a offert les musiques de leur dernier album.

Pour les curieux, leur site est www.albnegrulive.ro.
Quelques photos du jour :

- Le paysage de cette région de Roumanie.
- Les petites épiceries typiques.
- Tout au long du parcours, des innombrables petits vendeurs de fruits et de légumes.
- Les installations de distribution de gaz domestique en pleine campagne.
- Un chévrier et son troupeau.
- Les pruniers sont innombrables tout au long de la route et regorgent de fruits.


Etape 62.Samedi 23 août 2008 - CUSDRIOARA - MOCOD (Logement à BECLEAN) - 1.860 km.
Itinéraire : Cusdrioara - Uriu - Beclean - Chiuza - Nimigea - Mocod.
Départ : 12h.08 - Arrivée : 18h.04 - Arrêts : 2h.28 - Duré de la course : 3h.28 - Moyenne horaire : 8,65 km/h. - Météo : Soleil (34°)
Après 3 jours sans possibilité de connexion avec internet, nous sommes finalement parvenus à effectuer une connexion-pirate en plein centre ville, à Dej, et à envoyer tous les jours de retard.
Les routes commencent à être infernales : travaux infinis, poussière, nids de poule, bosses, etc... De plus, les Roumains ayant maintenant, grâce aux nouvelles possibilité de crédit qui leurs sont "offertes", de très puissantes voitures (BMW, AUDI, 4x4 énormes, etc...) roulent comme des malades, ce qui n'arrange rien. Toutes ces nouvelles puissantes voitures doivent néanmoins partager les routes avec les nombreuses charettes toujours existantes et bien présentes à tous moments de la journée et avec les piétons circulant sur les bords de route en compagnie des antiques vélos roumains.
Dans les petits villages roumains que nous traversons, nous rencontrons souvent des petites maisons modestes possédant un grand calvaire dans leur jardin et presque toutes les habitations possèdent un puits reconnaissable par les grandes perches en bois verticales qui le constituent.

Nous rencontrons également beaucoup de très pauvres habitations.

Pendant notre pause de midi, nous sommes allés faire un tour en ville, à Beclean, et nous avons croisé de nombreux mariages dont un, à pied, accompagné de musiciens

Notre étape s'est cependant déroulée sans problème si ce n'est des passages parfois difficile pour la voiture et tout cela sous un soleil caniculaire (34°) et nous sommes arrivés à Mocod alors que ce dernier avait déclaré forfait, caché par des nuages d'altitude, mais sous une température à peine plus basse qu'après-midi.

Nous avons ensuite rejoint Beclean où nous avons pris nos quartiers à la pension "Brădet", à la sortie de la ville en direction de Cluj et où nous avons soupé.

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