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LA DANSE FOLKLORIQUE AU PAKISTAN

Les danses folkloriques sont dansées à de nombreuses occasions : pour célébrer les récoltes, les festivals saisonniers, la naissance d'un enfant, un mariage et en participation à des rituels spirituels ou religieux.

Les danses sont souvent conçues pour être exécutées en groupes, avec des pas et des mouvements simples et des chorégraphies basiques.
Suivant les communautés et la destination de la danse, parfois les dames et les hommes évoluent séparément, et parfois, ils dansent ensemble.
Au Pakistan, comme dans de nombreux autres pays du monde aux riches traditions folkloriques, les contes, les musiques et les danses sont intimement liés. Chaqie région possède sa propre forme originelle de la danse, inséparable de la musique folklorique dont les origines remontent à plusieurs siècles.

Danses de fêtes.

   Danseurs de Bhangra
Le Bhangra est généralement dansé en avril, au début de la saison des récoltes dans le Pendjab. Les danseurs hommes forment un cercle autour d'un joueur de batterie qui bat la mesure de plus en plus vite; son homologue pour les femmes est appelé Giddha. La batterie est constituée d'un dhol, grand tambour à deux faces qui est essentiel cette danse; tandis que le batteur joue, les danseurs forment un cercle, chantent de courtes chansons et certains dansent au centre du cercle formé pendant que les autres frappent dans les mains. Souvent, les danseurs exécutent des sauts en l'air à la fin des cycles de batterie. Le Bhangra était, à l'origine une danse dédié aux récoltes, mais aujourd'hui, il est dansé partout dans le monde à l'occasion des mariage et des fêtes nocturnes, dans une version modernisée appelé bhangrabeat et qui ressemble beaucoup à la musique techno.

   Danseurs de Luddi
Une autre danse Punabi est le Luddi, une danse festive traditionnellement réservés aux hommes. Elle célèbrait autrefois une victoire sur un groupe rival; aujourd'hui, ce sont plutôt les victoires sportives qui sont des occasions de la danser. Les hommes, placés en ligne font des mouvements plongeants avec les bras et claquent des doigts pendant des balancement latéraux à grande amplitude.

   Danseurs de Jhumar
Le Jhumar (signifiant : se balancer de gauche à droite) est dansé dans le sud du Punjab et du Sindh. Il est dansé en cercle avec batteur au milieu, accompagnée de chants et d'applaudissements synchronisés avec le mouvement des pieds, le corps virevoltant du corps au rythme de la musique. Bien que populaire chez les dames également, la Jhumar est surtout dansé avec plus de vigueur par les hommes, souvent la nuit, à la lueur des torches.

   Danseuses de Kikli
Le Kikli, habituellement dansé dans le Pendjab par des couples de jeunes filles, s'xécute tourbillonnant au rythme à deux temps d'une chanson du même nom. Les deux partenaires se font face en se tenant par les mains, les bras croisés et pieds se touchant par la pointe. Ils se penchent en arrière et tournoyent ensemble. La danse se poursuit jusqu'à ce que l'un des partenaires perde l'équilibre par vertige.

   Danseuses de Sammi
Le Sammi est dansé sur le plateau du Haut-Pendjab et est aussi le nom de la mélodie et de la chanson folk qui lui sont liés. A l'origine il était dansé les nuits de pleine lune par les jeunes filles célibataires; maintenant elle les hommes et les dames le dansent séparément. En battant des mains au rythme du tambour, les danseurs forment un cercle en même temps que sont chantés les versets de l'ancienne chanson du Sammi. La danse commence lentement et avec des gestes mesurés et accélère progressivement tout long de son déroulement.

Le Chap est la danse la plus populaire du Baloutchistan. Les hommes se regroupent et dansent en frappant des mains et les pieds, le cou et la tête se balançant au rythme cadencé du dhol. Cette danse est exécutée principalement pour le plaisir des danseurs et n'est pas donnée en représentation.

Les dames dansent également le Balocho en de multiples occasions, se déplaçant sur le cercle, frappant des mains et effectuant de subtils mouvements du corps.

Le long du littoral de la mer d'Oman dans le sud du Pakistan, les hommes et les dames baloutches et africains Pakistanais, des hommes et des femmes, dansent la Leva, une danse rythmée avec çà et là se balançant avec des mouvements ressemblant aux vagues de l'océan, au tangage d'un bateau et à l'allure d'un chameau.


Danses religieuses.

   Derviches tourneurs
Les soufis, pratiquants un mouvement spirituel de l'Islam, sont peut-être mieux connu en Occident sous le nom de Derviches Tourneurs. Au Pakistan, cette danse n'est pas effectuée, mais il existe une variante appelée "Raqs o sama" («la danse et l'écoute») que l'école Chishtia (le plus célèbre établissement soufi du Pakistan) a intégré dans le cadre de son rituel.

Pendant les fêtes religieuses, tout le monde, hommes et femmes dansent le Dhammaal, une danse de dévotion très intense avec les mains levées au-dessus de la tête, l'index pointé vers le ciel pour indiquer l'unité de toute la création. Le dhamaal est dansé au rythme d'un grand tambour à double face, sculptées dans un tronc d'arbre creux et recouvert d'une peau de chèvre tendue sur les extrémités.


Danses communautaires.

   Danseurs de Khattak
Les habitants du Pukhtuns, à la Frontière du Nord-Ouest di Pakistan, exécutent une danse folklorique appelé Khattak qui, à l'origine, était une danse militaire d'hommes évoluant en cercle en arborants fusils et épées pour signifier qu'ils étaient prêts à aller au combat. Il existe de nombreuses variations de cette danse, mais elles commencent toutes, invariablement, avec des danseurs placés en deux colonnes et accompagnés de cornemuses et de tambours.

Une autre ancienne danse de guerre est le Atan, qui est maintenant devenue une danse de mariage. Elle peut être dansée avec ou sans musique sur une seule ligne qui forme un cercle dès que la muisque commence. Cette danse exige beaucoup de vigueur et d'endurance.


Source : The Kennedy Center Artsedge

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