La danse jamaïcaine

La culture jamaïcaine est un métissage des différentes cultures, des peuples ayant habité l'île. Les premiers habitants, les indiens Taïnos, les conquérants espagnols puis les britanniques ont tous apporté une contribution à ce qu'on appelle aujourd'hui la culture Jamaïcaine. Une autre influence majeure de la culture sur le sol jamaïcain, vient des esclaves d'Afrique de l'Ouest. Après l'abolition de l'esclavage, certains immigrants chinois et indiens furent transportés sur l'île, ramenant également leurs idées de l'extrême orient, ce qui aide à comprendre les origines si diversifiée de la culture dans le pays d'origine de Bob Marley.

La danse et la musique font partie intégrante de la vie de tout les jours en Jamaïque. Le peuple Taïnos, premier habitant de l'île, pratiquait déjà la danse lors de nombreuses cérémonie où ils, honoraient les Dieux, fêtaient la fin d'une récolte ou tout autre évènement important.

Avec l'arrivée des premier colons sur l'île, la déportation de milliers d'africains venus comme esclaves, apportant leurs propres rythmes, les danses vont évoluer au cours du temps pour enrichir petit à petit la culture Jamaïcaine. Une quarantaine de danses jamaïquaines plus où moins distinctes ont été identifiées à travers le temps, mais il y à 7 styles principaux dans lesquels les danses jamaïcaine sont classées : Maroon, Myal, Kumina, Renaissance, Rastafari, Jonkonnu, et Hosay. Tous ces styles à l'exception du Jonkonnu et du Hosay sont considérés comme des danses religieuses tandis que les autres sont laïques.

Les danses jamaïcaines sont également répertoriée dans trois catégories: celles dérivées d'Afrique, celles dérivées d'Europe, ou encore celles dérivées du Créole. Les danses dérivées d'Afrique étaient soit des danses religieuses ou sociales. La danse occupait une partie très importante lors de certains rites religieux africains, le but étant d'amener le danseur en transe pour atteindre le royaume spirituel. Cette partie de l'héritage africain de la Jamaïque a été grandement préservé par les communautés Maroon.

Les danses Jonkonnu sont toujours présentes de nos jours tout comme certaines danses Pukkumina.

En ce qui concerne la danse classique et moderne, depuis la première moitié du 20ème siècle, la danse spectacle se développe petit à petit. Danse jusqu'alors réservée au jeunes filles à peau claire, Hazel Johnston, part en Angleterre pour apprendre la musique et revient en Jamaïque pour fonder la première école de danse un peu plus tard. Personne ne voudra lui louer de studio mais elle commençera alors à travailler avec un théâtre qui était spécialement attaché à la culture jamaïcaine. Elle n'aura malheureusement pas le temps de réaliser son rêve et de créer sa compagnie danse, car elle décèdera prématurément. Cependant Ivy Baxter, une de ses étudiantes travail alors sur le métissage de la danse classique et des danses traditionnelles jamaïcaine, elle fonde en 1950, la Ivy Baxter Creative Dance Group.

Depuis cela, beaucoup d'autres troupes ont vu le jour sur l'île et certains danseurs d'origine jamaïcaine comme Clive Thompson ont dansé pour des compagnies célèbres comme la compagnie de Martha Graham ou le Alvin Ailey Dance Theatre. Citons également Garth Fagan qui fonde sa propre troupe, "The Bucket Dance Company" et qui enseigne à l'université de Rochester à New-York. Ce dernier remporta même un Tony award pour sa merveilleuse chorégraphie dans la comédie musicale le Roi Lyon.

Chaque style musicale en Jamaïque à sa propre danse, durant les dernières décennie on à vu apparaître le Ska, style qui donna naissance à de nouveaux pas de danse. Plus récemment le Ragga ou Dance Hall, se sont propagés à travers le monde attirant de plus en plus d'adepte dans les pistes de danse.

Source : Dance Connexion

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