L'église au temps du vieux tilleul.
Après la révolution française, en 1829, le bourgmestre et ses assesseurs demandèrent à l'évêque de Namur d'ériger la commune en paroisse, faisant valoir que les 350 habitants d'Aisemont pourraient s'ajouter aux 600 habitants de Vitrival.
 
Les deux communautés de Vitrival et des Monts entretenaient de bons rapports de voisinage et, à différentes reprises, ils entreprirent des démarches pour obtenir leur autonomie spirituelle et temporelle.
 
Mais les années vont passer et c'est en 1843 que l'on allait inaugurer la nouvelle église située à proximité de l'ancienne dont l'emplacement allait devenir celui du presbytère.
 
C'est l'abbé Louis Devillez, desservant de Vitrival, vicaire à Fosses et originaire de Furnaux, qui devint le premier curé de la paroisse.
 
Il devait mourir 6 ans plus tard à l'âge de 38 ans.
 
En même temps que s'achevait la construction de la nouvelle église, l'Administration provinciale entamait la construction de la route de Fosses à Châtelet.
 
En 1870, de nouveaux bâtiments scolaires allaient être érigés le long de la nouvelle route et c'est là que s'inséra la maison communale.
 
C'est en 1879 qu'intervint une guerre scolaire entre partisans de l'école officielle et ceux de l'enseignement catholique.
 
Une école libre fut ouverte près de la ferme de "Chez Manet" (Leclercq-Wauthier). Construite non loin de l'église, elle fut longtemps appelée "li scole d'al pupe"; nous ignorons pourquoi.
 
Mademoiselle Marie Lauvaux, originaire de Jamagne, démissionna de l'enseignement officiel pour se consacrer à l'enseignement chrétien. Elle mourut en 1886, victime de son dévouement lors d'une épidémie de typhus.
L'église au temps du vieux tilleul.
L'ancienne maison communale et les écoles avec, à droite, l'arbre du centenaire, planté en 1930 (
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