"VITRIVAL EN PHOTOS"



LA COMMUNE DE VITRIVAL

         Au vu de ce qui précède, on peut dire que la forêt est la véritable trame de fond de l'histoire de Vitrival.
         La commune compte une superficie de 964 hectares dont plus de 200 sont boisés.
         La voirie est de 41 kilomètres et couvre 18 ha.
         La population est de 1.290 habitants répartis en 408 foyers.



         Le sol de Vitrival est argilo-sablonneux et l'on y trouve du schiste et du grès.
         Le sous-sol date de l'ère primaire et appartient au système dévonien supérieur et à l'étage faménien. Son relief fait partie de la crête du Condroz, région de la Marlagne.
         Sont relief est inégal et forme une succession de douces collines arrondies et de vallees peu profondes
         Son altitude varie entre 150 et 245 mètres.
         Le territoire de Vitrival est très morcelé et comprend de nombreuses parcelles de faible contenance. Cela s'explique par le fait que pour être "mazuis", il fallait, jusqu'en 1947, posséder 1 ha. 30 ca. de terrain.
         Au cours de ces deux derniers siècles, les grandes propriétés ont ainsi été divisées à profusion pour permettre au plus grand nombre d'accéder à ce privilège.



         Les propriétés communales sont ou étaient :
         - La Bruyère : Colline boisée, réduite de 20 à 5 ha. en 1929 par suite d'aliénation. Ces 5 ha. ont été vendus à un particulier il y a une trentaine d'années.
         - Le Bois des Mazuis : Dont nous venons de parler longuement et qui comprend environ 175 ha.
         - La Terre de l'Irlandais : 4 ha. joignant le bois et qui rappelle le souvenir de Saint-Feuillen, évangélisateur de la région au 7ème siècle.
         - La Terre de Lansonhaye : Dernière parcelle de la fondation de Wérixhas située sur le territoire; d'autres parcelles situées sur Fosses furent vendues en 1929; et en 1956, deux autres situées à la Laide-Basse et à Bambois, furent aliénées pour financer la distributiond 'eau.
         N.B. Le chanoine de Wérixhas, bienfaiteur de Vitrival, mourut à Fosses le 13 octobre 1761.



         Avant la révolution française, la notion de "commune" était déjà une réalité à Vitrival.
         Le culte et l'enseignement y étaient organisés.
         Une petite église, denommée "Capelle Sanete Pétri" dans le document de 1217, déjà cité au début de cette étude, était située à l'emplacement de l'actuel presbytère.
         Elle était desservie par un prêtre de Fosses appelé "Vicaire de Vitrival".
         Cette petite église partagea les vicissitudes de la ville de Fosses et fut reconstruite plusieurs fois au cours des siècles à la suite de faits de guerre.
         Un bâtiment d'école joignait l'antique église et l'enseignement élémentaire remontait à de nombreuses années; aux Plaids généraux (assemblée des Chefs de famille), le 1er octobre 1759, la communauté décida la construction d'une nouvelle école.
         A cette fin, chaque manant et mazui payerait un escalin.
         L'enseignement fut encouragé par le chanoine Jean-Barthélemy-François de Wérixhas, directeur des religieuses de Fosses. Il céda des "biens en fonds aux deux villages et Monts de Fosses" pour "enseigner l'année entière à lire et écrire, et le catéchisme chaque fois que l'on tiendra école". C'était le 7 juillet 1758.
        

        L'église au temps du vieux tilleul.

Après la révolution française, en 1829, le bourgmestre et ses assesseurs demandèrent à l'évêque de Namur d'ériger la commune en paroisse, faisant valoir que les 350 habitants d'Aisemont pourraient s'ajouter aux 600 habitants de Vitrival.
         Les deux communautés de Vitrival et des Monts entretenaient de bons rapports de voisinage et, à différentes reprises, ils entreprirent des démarches pour obtenir leur autonomie spirituelle et temporelle.
         Mais les années vont passer et c'est en 1843 que l'on allait inaugurer la nouvelle église située à proximité de l'ancienne dont l'emplacement allait devenir celui du presbytère.
         C'est l'abbé Louis Devillez, desservant de Vitrival, vicaire à Fosses et originaire de Furnaux, qui devint le premier curé de la paroisse.
         Il devait mourir 6 ans plus tard à l'âge de 38 ans.
         En même temps que s'achevait la construction de la nouvelle église, l'Administration provinciale entamait la construction de la route de Fosses à Châtelet.
         En 1870, de nouveaux bâtiments scolaires allaient être érigés le long de la nouvelle route et c'est là que s'inséra la maison communale.
         C'est en 1879 qu'intervint une guerre scolaire entre partisans de l'école officielle et ceux de l'enseignement catholique.
         Une école libre fut ouverte près de la ferme de "Chez Manet" (Leclercq-Wauthier). Construite non loin de l'église, elle fut longtemps appelée "li scole d'al pupe"; nous ignorons pourquoi.
         Mademoiselle Marie Lauvaux, originaire de Jamagne, démissionna de l'enseignement officiel pour se consacrer à l'enseignement chrétien. Elle mourut en 1886, victime de son dévouement lors d'une épidémie de typhus.



L'église au temps du vieux tilleul.





L'ancienne maison communale et les écoles avec, à droite, l'arbre du centenaire, planté en 1930 (Cliquez ICI).


VITRIVAL, TERRE DES CATOULAS          MENU PRINCIPAL          RETOUR