N° 216 - Décembre 1996 |
ANNIVERSAIRES |
Le Journal TEMPS-MORT souhaite un heureux anniversaire à tous ses abonnés de Vitrival nés entre le 12 décembre et le 16 janvier :
Le 12/12 : MATHIEU Olivier. Le 13/12 : DEHASSE Jeannine. Le 13/12 : DEWULF Jean-Pierre. Le 14/12 : PIHOT Victor. Le 15/12 : BERGER Willy. Le 15/12 : COBUT Géraldine. Le 17/12 : BRACHOTTE Rudi. Le 17/12 : GALAND Benoît. Le 17/12 : TAGNON Emilie. Le 18/12 : TITEUX Vincent. Le 19/12 : COLLIN Valéry. Le 20/12 : KAISIN Catherine. Le 22/12 : DUPIRE Camille. Le 23/12 : BASTIN Antoine. Le 23/12 : BERGER Arthur. Le 23/12 : BERNARD Aline. Le 24/12 : GUYAUX Jeanne. Le 24/12 : NIJS Eliane. Le 24/12 : VANDEPUT Etienne. Le 30/12 : GADISSEUR Jacqueline. Le 01/01 : MARION Nicole. Le 04/01 : ONBELET Lucienne. Le 05/01 : DOR Viviane. Le 08/01 : FOURNIER Thomas. Le 09/01 : COLINET Georges. Le 09/01 : TITEUX Laurence. Le 10/01 : TITEUX Caroline. Le 13/01 : DEBERG Germaine. Le 15/01 : BERNARD Michel. Le 15/01 : CHALLE Jacqueline. Le 15/01 : KAISIN Michel. Le 16/01 : SAUTOIS Jacqueline. |
SOUS LA LOUPE |
VITRIVAL - DROIT DE REPONSE
En page 9 du numéro 215 (novembre 96) de TEMPS-MORT, sous le titre "Sous la loupe" il a été fait allusion à un procès ayant opposé la Commune de FOSSES-LA-VILLE au restaurateur VERSOLATO de VITRIVAL. A cette occasion, M. ETIENNE a été injustement mis en cause. En effet, antérieurement à l'acquisition par lui et par M. VERSOLATO des terrain le composant, un lotissement à caractère résidentiel renforcé avait été créé par décision du Collège Communal du 24/05/74. Les prescriptions urbanistiques de ce lotissement comme les servitudes de droit privé inscrites dans les titres respectifs de propriété étaient donc parfaitement connues des parties en cause. Il est en conséquence totalement faux de prétendre que M. ETIENNE aurait bâti à côté d'un dancing existant, alors qu'au mépris du droit, la précédente majorité a autorisé dans ce lotissement, sous couvert d'une prétendue pergola-véranda, l'érection d'une salle de danse et de banquets "pour deux cents personnes" avec podium pour orchestre - Cfr. publicité parue dans l'ECHO du 16/08/84. C'est donc à juste titre que le Conseil d'Etat annula les permis et que la Cour d'Appel de LIEGE, ordonnant l'arrêt de l'exploitation ainsi que la démolition des ouvrages, condamna SOLIDAIREMENT les responsables à payer une indemnité de 250.000 frs à M. ETIENNE. VITRIVAL - INCENDIE Mercredi 27 novembre dernier, vers 10h.25, les pompiers de Fosses, commandés par le sergent Gérard GOSSET, sont intervenus chez Huguette PATRIS, rue de la Giloterie, 23 à Vitrival. Les dégâts ont élé limités. Un court-circuit serait à l'origine de ce début d'incendie. VITRIVAL - LA COMMEMORATION DE L'ARMISTICE Malgré la pluie, la cérémonie du 11 novembre s'est déroulée à Vitrival devant une nombreuses assistance. Pas moins de 32 élèves des écoles communales, accompagnés de 7 enseignantes sous la conduite du directeur des écoles Mr Jacques BOUXIN, précédaient le cortège qui s'est formé aux écoles, pour se rendre à la messe célébrée par les abbés SAINT-HUBERT et CLAMOT. Au cours de l'office, suivie par de nombreux fidèles, Mr le Curé SAINT-HUBERT rappelait le souvenir de ceux qui sont morts pour la Patrie, mettant en exergue les valeurs essentielles qui doivent être les nôtres afin que tous les enfants puissent vivre dans un monde meilleur. Devant le monument aux morts, un membre du groupement des Anciens Combattants adressait un cordial merci à ces jeunes enfants, à leurs enseignants et à toutes les personnes présentes. En évoquant la présence de plusieurs élèves aux cérémonies du relais sacré, remises sur pied à Fosses le dimanche 3 novembre, il rappela la signification profonde de ces cérémonies qui sont le symbole du souvenir et du culte que l'on doit aux morts des deux guerres; symbole de concorde, de paix et de fraternité aussi. Fraternité entre les anciens dont les rangs s'aménuisent, certains étant retenus pour des raisons de santé, d'autres n'étant plus motivés. Mais il est heureux de constater que des plus jeunes soient présents pour assurer la relève. Preuve en est, si l'on sait que les drapeaux des écoles et des A.C. et F.N.A.P.G. étaient portés par des écoliers du village. Devant le monument aux morts, c'est encore un jeune de 1ère primaire qui, accompagné d'un ancien de 1940, allait déposer les fleurs pendant que retentissait la sonnerie aux champs. La bourgmestre Benoît SPINEUX, après quelques mots choisis à l'assistance, allait aussi, à sa manière, concrétiser cette symbolique de la confiance faite aux jeunes en demandant à un autre jeune élève, accompagné de mme Laurence TITEUX (conseiller communal), de déposer les fleurs de l'administration communale. Les enfants interprétaient alors une vibrante "Brabançonne". Le même cérémonial se renouvelait alors au cimetière où, devant la pelouse d'honneur où sont inhumés une trentaine de soldats français et belges, un ancien prisonnier de guerre, accompagné d'un tout jeune garçon de l'école, déposait les fleurs. La prière aux morts et un chant patriotique clôturaient cette seconde cérémonie, à laquelle s'était associé un nombreux public. Une chaleureuse réception réunissait ensuite, à l'école, les anciens, les enseignants, l'abbé SAINT-HUBERT et les 2 représentants de l'administration communale, réception au cours de laquelle furent évoqués de nombreux souvenirs. Que soient vivement remerciés tous ceux qui se sont associés à cette très belle cérémonie. Gabriel CLOCHERET
VITRIVAL - FETES DE FIN D'ANNEE 1996 1er Marché de Noël. Le dimanche 22 décembre, le comité des fêtes de Vitrival accueillera, à partir de 14h.00, un "Marché de Noël" d'une journée sur la place Jean Tousseul et à la salle Patria. Le Père Noël sera présent dans les rues du village dès 17h.00 et, sur la place, à 21h.00. Un feu d'artifices sera tiré par un artificier vers 21h.30. Notons que le Père Noël sera véhiculé gracieusement par les Ets GOFFART-TONKA de Le Roux (Suzuki-Hyundai) et Philippe LARIVIERE de Vitrival (fabriquant menuiserie générale). Le feu d'artifices est offert par Alain LECLERCQ de Nèvremont (tv-vidéo-HiFi-électroménager), les Ets GOFFART-TONKA et le comité. 4ème Concours "Noël au Village" Comme annoncé, un concours de décorations, crèches, sapins et illuminations, ouvert à tous les habitants du village, sera organisé pour les fêtes de fin d'année, avec la participation des commerçants locaux et le comité des fêtes de Vitrival. Des prix en nature récompenseront les lauréats qui seront départagés par un jury dont le passage se fera le lundi 23 entre 17h.30 et 22h.00. La liste des commerçants et donateurs ayant offert un lot et le classement paraîtront dans la presse locale et régionale. C'est ici l'occasion pour que le comité des fêtes de Vitrival remercie tous les commerçants qui participent à nos organisations. Divers La place Jean Tousseul sera décorée et illuminée. les petits sapins garnissant cette place sont offerts par le CENTRE FLORAL, chaussée de Charleroi (entre Vitrival et Fosses), le grand sapin est offert par JARDIVAL (Franz BRUYERE & Alain BERUS), rue du Bout, 14 à Vitrival. Nous invitons donc la population à venir admirer Vitrival illuminé de mille lampes scintillantes le 22 décembre et, en attendant ce jour qui sera, je l'espère, inoubliable, de la part du comité, nous vous souhaitons de magnifiques fêtes de fin d'année. Guy DURET
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HISTOIRE | ||
VITRIVAL - UN PEU D'HISTOIRE...
Dans le numéro d'avril de Temps-Mort, j'évoquais succinctement les actions de celui qui fut le dernier bourgmestre de Vitrival : André SPINEUX. Durant les 18ème et 19ème siècles, au cours d'une période de 180 ans, 11 personnages se sont succédés à la tête de la commune de Vitrival. Au cours de la domination française, la municipalité était nommée par le pouvoir supérieure et les registres d'état-civil de 1797 donnent les noms suivants : Henri LECLERCQ, échevin de la cour féodale (mayeur), Pierre GALLOY et Joseph DUCULOT, assesseurs et Pierre MAILLIEN, agent municipal. A ceux-là s'ajoutaient, en 1823, les noms de Jean-Antoine LOTTIN et Joachim COLLART, conseillers. La législation des Pays-Bas (de 1815 à 1830) prévoyait le remplacement des membres sortants et ce sont les membres non-sortants qui devaient pourvoir à ces remplacements. Après la révolution de 1830, le gouvernement provisoire ordonna le remplacement des régences (anciens conseils communaux). C'était un corps électoral comprenant les contribuables importants qui nommait le nouveau conseil. Pierre GALLOY, déjà cité, devint ainsi le 1er bourgmestre de Vitrival. C'est alors sous le régime censitaire que s'effectua la gestion des affaires publiques. Le cens, redevance payée précédemment par les "Mazuis" ai Seigneur, devint ainsi l'imposition nécessaire pour être électeur. C'est ainsi que pratiquement seuls les Mazuis purent voter. Et ce régime allait durer jusqu'en 1848, année où une loi allait augmenter le nombre d'électeurs en unifiant le cens pour toute la Belgique, ce qui provoqua le renouvellement de tous les conseils communaux du royaume. Le premier conseil communal de 1829 était composé de Pierre GALLOY, bourgmestre; Jean-Antoine LOTTIN et Joseph DUCULOT, assesseurs; Gaspard PARENT, Joachim COLLART, Joachim DAMANET et Jean-Joseph PARADIS, conseillers. C'est ce conseil qui acquit le Bois des Mazuis par un acte du 16.3.1829. Le 26.4.1830, à la veille de notre révolution nationale, eut lieu la première vente de bois par la commune, sous la présidence du bourgmestre Pierre GALLOY, pionnier de l'autonomie communale et qui exerçait la profession de brasseur. Petite anecdote : Pour fêter l'événement, nos Mazuis firent bombance. Quelle liesse en ce mois d'avril, car il y avait déjà de l'indépendance dans l'air et la sève généreuse faisait s'épanouir les frondaisons du Bois des Mazuis. N'oublions pas qu'il fallait toujours être propriétaire des biens spécifiés en 1760 pour avoir accès au bois. Aussi les Mazuis s'en donnaient-ils à coeur joie. Mais peu de temps après, une lettre parvint au brave Pierre GALLOY. Elle émanait des Etats de Namur (la Députation Permanente actuelle) et reprochait à la commune d'avoir porté en note de la vente, une trop forte somme en dépenses aux libations de ce bienheureux jour du 16.4.1830. Pierre GALLOY était brasseur pour quelque chose! Il répondit de sa plus belle plume : "Comme la règle de notre pays est de donner un rafraîchissement sur le bois lors d'une vente, il nous serait dégradable de tenir les marchands pendant une journée sans les rafraîchir et nous croyons que le défaut pourrait refroidir les amateurs, tandis que l'on voit ordinairement la vente plus animée après le rafraîchissement qu'avant et que la dépense que l'on y fait se trouve remboursée plus de 10 fois. En conséquence, le conseil est d'accord d'allouer une somme de 35 florins pour subvenir à cette dépense qu'il juge aussi utile qu'agréable dans l'intérêt des Mazuis". C'était fin, c'était adroit et c'était pratique à la fois. Nous ne savons pas si les Etats de Namur trouvèrent à redire à cette argumentation. Au reste, ils allaient avoir d'autres chats à fouetter. Extrait de "Vitrival, Terre des Catoulas", de Gabriel CLOCHERET. Dans ce qui précède, j'ai évoqué les noms de Henri LECLERCQ et de Joseph DUCULOT, deux fondateurs de la commune lors de la révolution française. Deux rues de notre village portent le nom de ces deux personnages de notre histoire locale.
Gabriel CLOCHERET
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ETAT-CIVIL |
DIVORCES
- Le 05.11.96, André LEFER et Danielle COLLIN. - Le 19.11.96, Daniel NINNIN et Ginette DEMARET. DECES - A Auvelais, Angèle BURTON, veuve de Léon BRACHOTTE, née le 13.09.1915. Rue Leclercq, 2 à Vitrival. - A Bouge, le 24.10.96, Yvonne PARENT, veuve de fernand KAISIN, née le 27.09.1913. Chaussée de Charleroi, 129 à Vitrival. |