"VITRIVAL EN PHOTOS"



         N° 210 - Juin 1996         

ANNIVERSAIRES
Le Journal TEMPS-MORT souhaite un heureux anniversaire à tous ses abonnés de Vitrival nés entre le 13 juin et le 18 juillet :
Le 14/06 : DURET Alain.
Le 15/06 : LUSIGNAN Gérard.
Le 15/06 : MARTIN Béatrice.
Le 15/06 : PIRET Joël.
Le 15/06 : RUI Linda.
Le 18/06 : BÖHLER Erwin.
Le 19/06 : GOSSET Paulette.
Le 20/06 : BAUDRY Luc.
Le 22/06 : DANDOIS Jeannine.
Le 23/06 : DE BIE David.
Le 04/07 : RIFFLART Martine.
Le 06/07 : WATTE Christine.
Le 07/07 : CLOCHERET Gabriel.
Le 13/07 : FOURNIER Yves.
Le 13/07 : MARTHUS François.
Le 15/07 : DAMIT Christiane.
Le 15/07 : DOUCET Georgina.
Le 18/07 : BERNARD Anne-Marie.
Le 18/07 : WIAME Roger.

FOLKLORE
VITRIVAL - MARCHE SAINT-PIERRE DE VITRIVAL
34ème sortie - 33ème anniversaire - 1963-1996 - Programme des fêtes 1996
Samedi 22 juin
:
16h.00 : Taverne "Les Dsiettes". Goûter des 3x20 offert par le Comité. Invitation à tous les pensionnés, invalides et orépensionnés. Nous pouvons vous prendre à domicile : Georges LOUIS (071) 71.25.63; Guy DURET (071) 71.21.55; Willy IPERCIELLE (071) 71.25.65; Franz HENNAUT (071) 71.17.59.
Dimanche 23 juin :
13h.00 : Bénédiction des armes.
Défilé dans les hameaux.
15h.30 : Réception chez le président Willy IPERCIELLE.
19h.00 : Bivouac offert par les patrons du restaurant "Le Mistral" à Vitrival.
20h.30 : Rentrée de la Marche en son local, taverne "Les Dsiettes".
Dimanche 30 juin :
06h.30 : Réveil
par la batterie.
09h.00 : Rassemblement des marcheurs et accueil des délégations de toute l'entité, au local.
09h.30 : Prise du drapeau.
10h.00 : Messe
militaire, suivie de la procession.
14h.30 : Départ du défilé dans le village.
17h.00 : Bivouac à la chapelle BASTIN.
18h.00 : Bataillon carré à la pâture BERNARD.
19h.00 : Rentreé de la statue St-Pierre à l'église. Défilé d'honneur et feu de file. BR>Lundi 1er juillet :
08h.00 : réveil et rappel
par la batterie.
09h.00 : Rassemblement au local.
10h.00 : Messe en mémoire des marcheurs décédés. Salve d'honneur au monument aux morts et visite aux cimetières.
14h.00 : Sortie de la Marche. Visite aux officiers et sympathisants.
22h.00 : Retraite aux Flambeaux avec illuminations de la chapelle St-Pierre.
23h.00 : défilé final suivi de l'extinction des feux sur la place Jean Tousseul.
Les Vivandières
"Chères Vivandières,
Je voudrais vous remercier de faire partie du groupe des Vivandières composé uniquement de femmes et de petites filles.
Se munir : - d'un imperméable, d'un châle ou gilet blanc, d'une paire de sandales blanches et d'une paire de chaussettes blanches.
Votre rôle dans le groupe consistera principalement à vendre des cocardes. La place des Vivandières dans la Marche St-Pierre sera entre la saperie et le groupe des Gendarmes.
Rendez-vous pour la Béndiction des Armes, le 23 juin à 13h.00 et, d'avance, bonne Marche 1996.
Viviane IPERCIELLE

HISTOIRE
VITRIVAL - UN PEU D'HISTOIRE
Dans le numéro d'avril de Temps-Mort, j'évoquais succinctement les actions de celui qui fut le dernier bourgmestre de Vitrival : André SPINEUX. Durant les 18ème et 19ème siècles, au cours d'une période de 180 ans, 11 personnages se sont succédés à la tête de la commune de Vitrival.
Au cours de la domination française, la municipalité était nommée par le pouvoir supérieure et les registres d'état-civil de 1797 donnent les noms suivants : Henri LECLERCQ, échevin de la cour féodale (mayeur), Pierre GALLOY et Joseph DUCULOT, assesseurs et Pierre MAILLIEN, agent municipal. A ceux-là s'ajoutaient, en 1823, les noms de Jean-Antoine LOTTIN et Joachim COLLART, conseillers.
La législation des Pays-Bas (de 1815 à 1830) prévoyait le remplacement des membres sortants et ce sont les membres non-sortants qui devaient pourvoir à ces remplacements.
Après la révolution de 1830, le gouvernement provisoire ordonna le remplacement des régences (anciens conseils communaux). C'était un corps électoral comprenant les contribuables importants qui nommait le nouveau conseil. Pierre GALLOY, déjà cité, devint ainsi le 1er bourgmestre de Vitrival.
C'est alors sous le régime censitaire que s'effectua la gestion des affaires publiques. Le cens, redevance payée précédemment par les "Mazuis" ai Seigneur, devint ainsi l'imposition nécessaire pour être électeur. C'est ainsi que pratiquement seuls les Mazuis purent voter. Et ce régime allait durer jusqu'en 1848, année où une loi allait augmenter le nombre d'électeurs en unifiant le cens pour toute la Belgique, ce qui provoqua le renouvellement de tous les conseils communaux du royaume.
Le premier conseil communal de 1829 était composé de Pierre GALLOY, bourgmestre; Jean-Antoine LOTTIN et Joseph DUCULOT, assesseurs; Gaspard PARENT, Joachim COLLART, Joachim DAMANET et Jean-Joseph PARADIS, conseillers. C'est ce conseil qui acquit le Bois des Mazuis par un acte du 16.3.1829. Le 26.4.1830, à la veille de notre révolution nationale, eut lieu la première vente de bois par la commune, sous la présidence du bourgmestre Pierre GALLOY, pionnier de l'autonomie communale et qui exerçait la profession de brasseur. Petite anecdote : Pour fêter l'événement, nos Mazuis firent bombance. Quelle liesse en ce mois d'avril, car il y avait déjà de l'indépendance dans l'air et la sève généreuse faisait s'épanouir les frondaisons du Bois des Mazuis. N'oublions pas qu'il fallait toujours être propriétaire des biens spécifiés en 1760 pour avoir accès au bois. Aussi les Mazuis s'en donnaient-ils à coeur joie. Mais peu de temps après, une lettre parvint au brave Pierre GALLOY. Elle émanait des Etats de Namur (la Députation Permanente actuelle) et reprochait à la commune d'avoir porté en note de la vente, une trop forte somme en dépenses aux libations de ce bienheureux jour du 16.4.1830. Pierre GALLOY était brasseur pour quelque chose! Il répondit de sa plus belle plume : "Comme la règle de notre pays est de donner un rafraîchissement sur le bois lors d'une vente, il nous serait dégradable de tenir les marchands pendant une journée sans les rafraîchir et nous croyons que le défaut pourrait refroidir les amateurs, tandis que l'on voit ordinairement la vente plus animée après le rafraîchissement qu'avant et que la dépense que l'on y fait se trouve remboursée plus de 10 fois. En conséquence, le conseil est d'accord d'allouer une somme de 35 florins pour subvenir à cette dépense qu'il juge aussi utile qu'agréable dans l'intérêt des Mazuis". C'était fin, c'était adroit et c'était pratique à la fois. Nous ne savons pas si les Etats de Namur trouvèrent à redire à cette argumentation. Au reste, ils allaient avoir d'autres chats à fouetter. Extrait de "Vitrival, Terre des Catoulas", de Gabriel CLOCHERET.
Dans ce qui précède, j'ai évoqué les noms de Henri LECLERCQ et de Joseph DUCULOT, deux fondateurs de la commune lors de la révolution française. Deux rues de notre village portent le nom de ces deux personnages de notre histoire locale.
Le tienne COLOT rappelle un nom d'une famille disparue depuis longtemps, tandis que la rue Jean Dor a été le berceau d'une ancienne famille de ce nom. Quant à la rue Jean Tousseul, elle évoque le souvenir d'un écrivain wallon, Olivier Dejée, né à Landenne-sur-Meuse le 7.2.1890 et décédé à Seilles (Andenne), le 9.2.1944. Trois ans après son décès, la commune inaugurait la rue portant son pseudonyme (Jean Tousseul) tandis que le 6.6.1965 (un peu plus de 20 ans après son décès), on inaugurait la place Jean Tousseul, où se situe le jeu de balle actuel. "Li Tienne d'èl Brèssène" reliant la rue Jean Tousseul à l'église, rappelle qu'à l'emplacement de la salle Patria, se trouvait la brasserie de Pierre GALLOY (voir ci-contre), tandis que la rue de l'Eglise est devenue, depuis la fusion des communes, la rue de la Brasserie.
La coutume de donner à des rues, à des places, les noms des personnages disparus est aussi une manière d'écrire l'histoire tout en évoquant la mémoire de ceux qui l'ont faite.
Gabriel CLOCHERET

ETAT-CIVIL
DECES>
- A Namur, le 19/05/96, Hélène MICHEL, épouse de Gérard COLIN, née à Fosses, le 08.12.1945. Rue Rauhisse, 33 à Vitrival.

MARIAGE
- A Fosses, le 10.08.96, Dany BERT et Carinne DAFFE.

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