N° 136 - Février 1991   |
SOUS LA LOUPE |
CHEZ LES AMIS REUNIS DE VITRIVAL
Samedi 19 janvier 1991, en soirée, en la salle des Echos de Vitrival, les dirigeants du cercle "Les Amis réunis" de Vitrival ont récompensé leurs joggeurs lauréats 1990 au cours d'agapes bien agréables présidées par Johnny LOUIS, seconndé par ses collaborateurs Serge PRETER vice-président, Marc MICHAUX secréaire, Jean-Pierre BERTINCHAMPS trésorier, Patrice CHALTIN relations publiques, Jean-Pierre HOUGARDY et Max QUARREZ coordinateurs, Serge COBUT, Raphaël BLAMPAIN et Eddy PREVOT commissaires. Des prix remarquables suivirent la proclamation du palmarès 1990 où dominèrent Max QUARRE 1er Senior, Antonio DI MARCO 1er Vétéran première catégorie, Georges COLLIN 1er Vétéran deuxième catégorie, Olivier SERVAIS 1er Espoir hommes, Léon PREVOT 1er Vétéran 3ème catégorie, Christiane NOEL 1ère dame et Isabelle BERTINCHAMPS 1er Espoir dame. LE JOURNAL TEMPS-MORT SOUHAITE UN HEUREUX ANNIVERSAIRE A TOUS SES ABONNES DE VITRIVAL NES EN FEVRIER Le 05 : PIRAUX Jean. Le 07 : DUCHESNE Jean-Claude. Le 08 : BRACHOTTE René. Le 10 : BERGER Jeannine. Le 10 : CALANDE Anne. Le 11 : FABRY Françoise. Le 13 : WILLEMS Edith. Le 14 : THYS André. Le 14 : WAUTHIER Anne-Michèle. Le 19 : SPINEUX Marie-Céline. Le 21 : MAUDOUX Frédéric. Le 24 : GALAND Louise. Le 24 : CHIARIZIA Catherine. Le 27 : MAUDOUX André. Le 28 : BASTIN Jules. Le 28 : BRUN Marie-Claire. |
A PROPOS DE CHEZ NOUS |
NOS AINES DE VITRIVAL
Parmi les 265 personnes de 80 et plus de notre entité, elles étaient, au 31.12.90, 32 à résider à Vitrival, soit 26 femmes et 6 hommes. Si l'on tient compte du décès récents de marie BAJART, ce sont 6 femmes (dont 4 de 90 ans et plus) qui viennent en tête de notre liste ci-après. Deux couples de Vitrival sont toujours réunis et totalisent plus de 160 ans : Mr et Mme René DEBRUXELLEs-FAUCONNIER (162 ans) Mr et Mme Victor BOUTS-FOURNIER (161 ans). LES SUPER-AINES (90 ans et plus). 94 ans : SPREUTELS Alice, veuve LAPIERRE, rue du Bois des Mazuys, 19.10.1896. 93 ans : ANCIAUX Evelyne, veuve CHENUT, rue du Bout, 16.12.1897. 93 ans : SENECHAL germaine, veuve EVRARD, home bendric, 08.01.1898. 90 ans : DEBRUXELLES Lucie, veuve MAUDOUX, rue du Bout, 12.01.1900. LES AINES (80 ans et plus). 88 ans : HENNAUT Adolphine, veuve MASSON, rue Rauhisse, 03.02.1902. 88 ans : BAJART Marie, veuve BALND, rue Leclercq, 23.02.1902, décédée le 09.01.91. 87 ans : DUNQUET Emilie, veuve BARTHEMELY, rue du Bout, 17.01.1904. 86 ans : FONTAINE Camille, veuf DEBOUTTE, chaussée de Charleroi, 09.04.1904. 86 ans : QUARREZ Emile; veuf MARCHAL, rue des Tronces, 10.10.1904. 86 ans : HUBERT Marie, veuve ROBERT, rue St-Pierre, 10.11.1904. 84 ans : SPINEUX Marie, veuve SACRE, rue Bois des Mazuys, 21.02.1906. 84 ans : COLLARD Alberta, veuve BOUXIN, rue des Quartiers, 02.05.1906. 84 ans : LAMY Adrien, veuf HANOULLE, rue du Bois des Mazuys, 20.11.1906. 83 ans : LEGAT Marie, veuve POLET, rue des Quartiers, 23.03.1907. 83 ans : DOR Rosa, veuve LAMBOTTE, rue Bois des Mazuys, 11.04.1907. 83 ans : BERTRAND Juliette, veuve WIAME, rue St-Pierre, 01.09.1907. 83 ans : PASLEAU Eugénie, veuve CHARLES, rue de Falisolle, 14.10.07. 82 ans : DELCORPS Elise, veuve BENONIT, rue Bois des Mazuys, 15.10.1908. 81 ans ; BOCCART Elvire, veuve FOUARGE, rue de la Giloterie, 19.02.1909. 81 ans : DEFOIN Lucienne, veuve DAUVIN, chaussée de Charleroi, 24.04.1909. 81 ans : FAUCONNIER Marie, épouse DEBRUXELLES, rue Bois des Mazuys, 03.05.1909. 81 ans : GODENNE Joseph, veif LAMBILLOTTE, rue de la Giloterie, 11.05.09. 81 ans : GODFROID Marguerite, veuve GALAND, rue Rauhisse, 09.06.1909. 81 ans : BOUTS Victor, épouse FOURNIER, rue St-Pierre, 06.08.1909. 81 ans : DEBRUXELLES René, époux FAUCONNOER, rue Bois des Mazuys, 10.09.1909. 81 ans : COLLART Louisa, veuve LESTROY, rue de la Giloterie, 24.09.1909. 80 ans : DELMELLE Alina, veuve PILLOT, 11.01.1910. 80 ans : LOUYET camille, veuf DEBONTRIDDER, rue Rauhisse, 24.04.1910. 80 ans : FOURNIER maria, épouse BOUTS, rue St-Pierre, 19.05.1910. 80 ans : GERIN madeleine, veuve CRASSIN, chaussée de Charleroi, 21.07.1910. 80 ans : NOULARD Rosé, veuve COLLART, chaussée de Charleroi, 25.10.1910. 80 ans : GODENNE Gabrielle, célibataire, rue de la Giloterie, 08.12.1910. A tous, nous souhaitons de garder la santé et de couler des jours heureux en se faisant choyer par les membres de leurs familles ou par les personnes qui les hébergent. Gabriel CLOCHERET
LE RUE JEAN TOUSSEUL A VITRIVAL Jusqu'en 1945, seules 4 rues de Vitrival portaient un nom de famille; ces rues existant déjà lors de l'établissement de l'Atlas des Chemins : La rue COLOT : plus communément appelée Tienne COLOT, évoque un patronyme disparu depuis longtemps à Vitrival; le rue Jean DOR : évoque le nom d'une famille souche de Vitrival, dont on trouve déjà trace au XVIIème siècle et dont plusieurs descendants furent élus au Conseil Communal : Gaspard DOR (1830 à 1836), Dominique DOR (1866 à 1895), François DOR (1872 à 1878); La rue LECLERCQ : Henry LECLERCQ (1749-1828), ancien échevin de la cour féodale, fut maire sous l'administration française en 1797. Il est fondateur de la commune à la révolution française. Son père, Jean-Joseph LECLERCQ (de Soignies) s'était fixé à Vitrival en y épousant Barbe LORENT en 1742. Ce sont les ancêtres des familles LECLERCQ-WAUTHIER et BIOT-LECLERCQ. Le rue DUCULOT : évoque un autre fondateur de la commune, Joseph DUCULOT (1743-1834), membre d'une famille souche de Vitrival; il fut assesseur (c'est-à-dire échevin) et maire entre 1797 et 1823 sous le régime français. Nous en arrivons à la cinquième et dernière rue du village à s'être vue attribuer un nom patronymique: La rue Jean TOUSSEUL. Pourquoi une rue Jean TOUSSEUL à Vitrival? C'est en 1945 qu'un groupe d'admirateurs de l'écrivain Lean TOUSSEUL demanda aux communes de donner à l'une de leurs rues, le nom de celui dont l'oeuvre fut traduite dans une quinzaine de langues et qui contribua ainsi à porter au loin le renom de nos cités. Vitrival, à l'initiative de feu le bourgmestre André SPINEUX, fut parmi les premières communes à répondre à cette demande. Jean TOUSSEUL, de son vrai nom Olivier DEGEE, est né le 7 décembre 1890 à Landenne-sur-Meuse, village de l'actuelle commune d'Andenne, situé au nord de cette entité et à la milite de la province de Liège. Dorloté par sa mère, ce petit garçon maladif est doué d'une sensibilité excessive et, sa vie durant, il sera hanté par la nostalgie des heures vécues dans sa maison natale. Ses parents quitteront le village pour s'établir à Seilles, dans ce pays des carrières situées au bord de la Meuse. Olivier DEGEE a alors 5 ans et, dès l'âge de 18 ans, après s'être attaché à cette commune de pierres grises, il y termine ses études et se fait embaucher à la carrière (actuellement Carrières et Fours à Chaux de la S.A. Carmeuse). Durant 4 années, il y cassera la pierre pour se retrouver aux fours à chaux et enfin dans les bureaux de l'administration de l'entreprise. De santé fragile, il est d'un naturel rêveur et il aime lire. D'ouvrier manuel, il devient peu à peu un intellectuel et, en 1923, il quitte sa région pour tâter de la politique et se lancer dans le journalisme. Il devient alors un ardent défenseur des travailleurs en rédigeant de nombreux articles et en donnant des conférence dans les Maisons du Peuple. Son oeuvre a commencé eb 1916 avec "Pour mes amis", suivi de plus de 40 autres romans, contes et nouvelles, parmi lesquels : "Aux hommes de bonne volonté" (1921), "La maison perdue" (1926), "Le village gris" (1927), "Les carriers" (1928), "Au bord de l'eau" (1930), "Le passé" (1933, "Le testament" (1936)... Son dernier roman, "Le Bois Sacré", date de 1943. Ebtretemps, l'écrivain se sera installé à Machelen (village flamand de la périphérie bruxelloise), où il vivra plus de 15 années en compagnie de sa seconde épouse, de 1927 à 1942. Malade, il se consacrera uniquement au métier d'écrivain. Dans sa quasi retraite et entouré de sa femme et de quelques rares amis, il poursuivra son oeuvre en écrivant le milieu des humbles dont il est issu et avec qui il a vécu. Il aime décrire les beautés de la nature et du pays natal où il revient chauqe fois qu'il le peut. En 1942, les occupants allemands lui interdisent de publier et il devra vivre de ses traductions à l'étranger. En 1943, il reviendra vivre à Seilles (Andenne) et c'est là qu'ildécéde le 9 février 1944 à l'âge de 54 ans. Il est enterré au cimetière de Landenne-sur-Meuse, son village natal. Jean TOUSSEUL, issu du peuple, a su, par son talent, sa sensibilité, sa volonté et son amour du terroir, s'élever ainsi au rang de nos meilleurs auteurs wallons. Il écrivait : "Il est bon de s'en aller parfois et d'assurer la diffusion de son travail, mais il est si doux de se réfugier finalement contre le sol chaud comme un coeur, de son village natal." Comme l'écrivait André SPINEUX dans son livre "Histoire et Folklore de Vitrival", Jean TOUSSEUL est un remarquable exemple d'ascension intellectuelle due à un persévéreant labeur personnel. Alors que l'on vient de commémorer le centième anniversaire de sa naissance, nous avons estimé utile de rappeler les raisons pour lesquelles une rue de notre village porte le nom de Jean TOUSSEUL. Ajoutons enfin, pour être completn que le 6 juin 1965, lors de l'inauguration du nouveau jeu de balle, la place sur laquelle il venait d'être créé fut officiellement dénommée Place Jean Tousseul. La plaque commémorative qui fut posée à l'époque est toujours présente actuellement pour rappeler cet événement. Ci-dessus la photo de cette cérémonie. On peut reconnaître, sur cette photo datant de 25 ans, entr'autres, Rose PARENT, René JAUMIN, Hubert MOINY, jean MOLLET, le Curé BURNIAUX, fernand GENOT, André SPINEUX, Valère DEMANET, nestor DEFOIN et Gabriel CLOCHERET. Gabriel CLOCHERET
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ETAT-CIVIL |
DECES
- A Châtelet, le 31.01.90, nelly LEFEVRE, née le 14.02.1914. Rue des Quartiers, 13 à Vitrival. - A Vitrival, le 09.01.91, Marie BAJART, veuve de Camille BALAND, née le 23.02.1902. Rue Leclercq, 4 à Vitrival. MARIAGES - A Fosses, le 02.02.91, Philippe PARENT, ouvrier de glacerie de Vitrival et Esméralda TILMANT, puéricultrice. Rue Jean Tousseul, 2 à Vitrival. - A Fosses, le 03.08.91, Didier LEGLISE de Châtelet, rue Paulus, 37 et Véronique PENDEVILLE de Vitrival, rue des tronces, 19. NAISSANCES - A Namur, le 02.01.91, Amandine BARTHELEMY, fille de Jean-Pierre et de Carla GALLEZ. Rue Duculot, 1 à Vitrival. - A Charleroi, le 06.01.91, Frédéric GLENDZA, fils de Grégory et de Marie-Jeanne FRANC. Chaussée de Charleroi, 130 à Vitrival. |
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