N° 112 - Juin 1987   |
SOUS LA LOUPE |
SPECTACULAIRE ACCIDENT A VITRIVAL
Dans la matinée du mardi A9 mai vers 10h.00, un accident dont les conséquences auraient pu être catastrophiques a eu lieu sur la Chaussée de Charleroi, au carrefour des rues Saint-Pierre et du Bois des Mazuys. Un transport semi-remorque chargé de 25 tonnes de pierrailles et appartenant à la firme Gramri de Forville (fernelmont), a tamponné violemment 2 autres véhicules se trouvant presqu'à l'arrêt à l'approche du carrefour qu'un autre véhocule venait de franchir régulièrement pour emprunter le rue du Bois des Mazuys. Le chauffeur du poids lourd, Philippe MARTIN, rue du Coquelet à Namur n'a pu maîtriser son véhicule malgré un freinage, peut-être un peu tardif et une vitesse sans doute excessive... à cet endroit, a d'abord tamponné la camionnette qui la précédait, pilotée par Frédéric DUVIVIER de Flawinne, qui fut projetée contre la façade de Monique DUNQUET et vint ensuite s'emboutir au pignon de la maison de Willy JACQMAIN à l'entrée de la rue Saint-Pierre, le conducteur étant indemne. Un autre véhicule, la voiture pilotée par Arthur LAVIOLETTE, rue Saint-Roch à Fosses, allait également se voir talponnée par l'arrière et, sous la violence du choc, ce 2ème véhicule se trouvait coincé sous l'avant du poids lourd et traîné sur plus d'une dizaine de mètres en travers de la bordure de sécurité qui longe l'habitation de Willy JACQMAIN. Dans la voiture d'Arthur LAVIOLETTE, complètement démolie, avaient pris place 3 passagers : sa fille Sylviane, Marie-Flore BRIOT et Alain MARCHAL, tous de Fosses. Si le pilote s'en tire avec quelques echymoses et quelques côtes fracturées, les autres passagers furent transportés à la clinique d'AUvelais pour y recevoir les soins que nécessitaient leurs blessures, tandis que Sylviane (enceinte) allait faire l'objet de soins urgents dus à son état de très prochaine accouchée. C'est l'adjudant-chef BORBOUSE et le premier maréchal des logis DETOURNAY de la brigade de Fosses qui procédaient au constat pendant que les pompiers locaux, sous les ordres du lieutenant SCIEUR et du sergent FALQUE allaient dégager les véhicules et ramasser les débris qui jonchaient une moitié du carrefour où la circulation, réglée par l'agent Albert PEROT, allait être pertrubée durant plus de 2 heures jusqu'à l'arrivée de la dépanneuse LEGRAIN de Le Roux qui procéda à l'enlèvement des véhicules. inutile de dire que ce spectaculaire accident a vivement impressionné ceux qui en furent les témoins qinsi que les habitants du coin qui songeaient aux conséquences plus tragiques qui auraient pu en être la suite. La catastrophe a été évitée mais, de plus en plus, la prudence et le respect des limitations de la vitesse s'imposent dans la traversée de nos villages et surtout sur cette sinueuse N.922 qui fut déjà le théâtre de trop nombreux accident. Gabriel CLOCHERET
A LA MARCHE SAINT-PIERRE A VITRIVAL COMPOSITION DU CORPS D'OFFICE : Général : E. DELOBE. Colonel : J. LARIVIERE. Majors : P. BAERTS et F. RAYMAECKERS. Adjudant-major : F. LENOIR. Sergent-sapeur : G. PRINSEN. Petit sergent-sapeur : J. PRINSEN. Tambour-major : G. CLOCHERET. Petit tambour-major : L. CALANDE. Officier-payeur : A. KAISIN. Officier porte-drapeau : R. DELOBE. Colonel des Gendarmes : G. LOUIS. Capitaine des Gendarmes : M. BERNARD. Lieutenant des Gendarmes : W. IPERCIELLE. Sergent des Gendarmes : G. DECUYPER. Capitaine des Grenadiers : F. HENNAUT. Lieutenants des Grenadiers : A. JACQMART et M. DOURCY. Sergents des Grenadiers : E. LEFEVRE, M. FOULON, J.M. GERARD, R.BAUDE et J. PAQUET. Cantinière des Sapeurs : F. LENOIR. Cantinière des Gendarmes : F. PARENT. Cantinières des Grenadiers : A. PICAVET et B. TAXHET. Gabriel CLOCHERET
LE JOURNAL TEMPS-MORT SOUHAITE UN HEUREUX ANNIVERSAIRE A TOUS SES ABONNES DE VITRIVAL NES EN JUIN Le 05 : GONZE Alberte. Le 08 : REMACLE Christiane. Le 11 : LEFEVRE Eugène. Le 15 : PIRET Joël. Le 20 : MICHEL Camille. Le 29 : DESSY Pierre. |
ETAT-CIVIL |
NAISSANCES
- Le 13.5.87 à Auvelais, Ophélie LAMBRECHTS, fille de Carine et d'Albert GREGOIRE. 4, rue des Tronces à Vitrival. - Le 25.4.87 à Namur, Maud FRIPPIAT, fille de Gabriel et de Jocelyne TOUNQUET. 13, rue de la Bouverie à Vitrival. MARIAGES - Le 9.5.87 à Fosss, Baudouin SOHIER de Marche-les-Dames, 28 ans, employé et Dominique DESSOMME de Vitrival, 24 ans, infirmière-accoucheuse. DECES - A Mont-Godinne, le 3.5.87 Marcel LOUESSE, né le 27.9.1921. 346, chaussée de Charleroi à Vitrival. |
F.C. VITRIVAL |
BILAN D'UN CHAMPIONNAT DU F.C. VITRIVAL
Au cours du défunt championnat, le F.C. VITRIVAL a aligné 3 équipes : "première", cadets et préminimes. Comme chacun s'y attendait, le bilan n'est guère favorable à aucun niveau, sans que l'on puisse adresser le moindre reproche que ce soit aux différents joueurs. Notre équipe "première" termine le championnat de IIIème régionale en dernière position et rejoindra ainsi la division IV qui se crée en septembre 1987. Nos équipes de jeunes ont alterné les bonnes et moins bonnes choses, mais très souvent les responsables ont dû composer des équipes incomplètes. Le comité a essayé de dégager les causes de cette situation difficile et va ainsi préparer le championnat 1987-1988. L'équipe "première" s'est, en 2 saisons, trouvée décapitée de ses meilleurs éléments de base : - Gabriel FRIPPIAT a souhaité jouer à un échellon supérieur et exerce ses talents à Jemeppe depuis 2 ans. - Jean-Pol PIRSON a cessé toute activité pour raisons professionnelles depuis 2 ans. - Pierre GALAND, Pierro MASTROPIETRO et José DEMEURE ont souhaité, pour diverses raisons, ne plus participer à la vie du club. - Roger DEMEURE a souhaité jouer, pendant 1 an, à Aisemont. - Serge VAN GESTEL, appartenant à Falisolle, devenait un transfert trop onéreux pour les finances du club. Devant une telle avalanche de départs, de défections ou de désertions, l'entraîneur a dû, quasi chaque dimanche, composer une équipe de bric et de broc et a su rallumer la flamme presqu'éteinte chez d'anciens joueurs comme Jacques LOUIS, Eddy MARMIGNON ou Thierry MOINY. Et comme Vitrival ne peut se payer un MARADONA ou un PFAFF, il est normal, malgré la bonne volonté de l'ensemble de l'équipe, que l'équipe ait essuyé revers sur revers. Heureusement, et c'est à l'honneur des joueurs, l'esprit de camaraderie est resté très bon. Nos équipes de jeunes ont éprouvé aussi pas mal de difficultés. D'abord l'étroitesse des effectifs. Un village sait difficilement aligner beaucoup de jeunes. D'autre part, le phénomène de la dénatalité joue partour. Ensuite, certains jeunes se sentent moins concernés par le sens de l'effort. Enfin, quant on sait que le Président du club a 3 filles, les entraîneurs 3, le capitaine d'équipe et le vice-capitaine chacun une... il serait sans doute temps d'envisager une équipe féminine. Une dernière raison qui évoque la stagnation du club est le manque d'intérêt de la population pour le football local. Il est bien entendu que les défaites ne peuvent encourager les candidats spectateurs à affronter le vent soufflant sur les hauteurs de la Spinette, mais les joueurs se sentiraient plus soutenus. Il est aussi parfois à déplorer que nos jeunes cadets ou minimes ne soient même pas encouragés par leurs parents... au moins une fois. De quoi demain sera-t-il fait? D'aucun avaient souhaité une association avec Fosses, afin d'unir les forces vives des 2 clubs et ainsi de présenter peut-être de meilleures équipes. D'autres s'y sont refusés pour des raisons parfaitement légitimes. En 1987-1988, le F.C. Vitrival alignera une équipe "séniors" en division 4. Nos équipes d'âge pour des raisons de survie, joueront en association avec le club de Fosses. Les juniors et les minimes seront alignés à Fosses sous le nom de Fosses tandis que les scolaires et les cadets évolueront à Vitrival sous le nom de Vitrival. Une telle expérience, qui s'est avérée bénéfique, s'est déjà réalisée au cours du récent championnat au niveau des scolaires. Comité et joueurs espèrent être soutenus et ils continueront ainsi à animer la vie locale. |
Benoît SPINEUX |
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