N° 83 - Novembre 1984   |
SOUS LA LOUPE |
DECES.
A Namur, le 2.11.84, André SPINEUX, époux de Germaine BASTIN, né à Ermeton-sur-Biert le 4.10.08. Rue de Mettet, 10 à Vitrival. AU BATAILLON D'AUSTERLITZ. Pour la septième fois, cette année le groupe se rendra aux manifestations du plateau de Pratzen (monument de la paix). Ce voyage qui se déroulera du 30.11 au 4.12.84, permettra aux marcheurs d'être présents aux festivités du dimanche 2.12 : défilé, salves d'honneur, remises de médailles, tout cela en compagnie de groupes étrangers (Tchèques, Autrichiens, Allemand de l'Est). Après ces cérémonies, les marcheurs rendront honneur aux principaux monuments se trouvant dans les communes situées sur le champ de bataille. Un défilé à Austerlitz se déroulera alors comme les années précédentes, toujours devant un public énorme. La journée se terminera au Château-Musée, haut lieu de l'histoire avant de rejoindre le restaurant Bonaparte où les attendra un dîner bien mérité. L'an prochain, le bataillon se rendra sur d'autres grands lieux de l'histoire, notamment pour le 170ème anniversaire des Cent Jours à Golf Juan, Digne, Lofferg, Grenoble, Lyon, Paris, pour se terminer à Waterloo. Plus tard dans l'année, leurs amis de l'Allemagne de l'Est nous ont déjà invité pour nous rendre à d'autres manifestations telles que Liepzig, Gottenburg, Iena... Du pain sur la planche pour les amateurs de folklore et d'histoire. - Franz HENNAUT CHERS AMIS MARCHEURS ET SYMPATHISANTS. Le Président communique que le vendredi 9 novembre aura lieu à Vitrival, en la salle Patria, à 20h., une soirée de documentation sur le voyage 84 avec projection de dias, films, remise de médailles 83 ainsi que les dernières instructions pour le bon déroulement d'Austerlitz 84. Une grande tombola sera tirée lors de cette réunion : voyage, hôtel... - Franz HENNAUT LE MAGAZINE L'IMPARTIAL SOUHAITE UN HEUREUX ANNIVERSAIRE A TOUS SES ABONNES DE VITRIVAL NES EN NOVEMBRE. LE 14 : TITEUX JACKY LE 20 : MAUDOUX MARCEL LE 28 : BAUDOUX MAURICE LE 29 : BAUDRY MARC CLOTURE DE LA SAISON POUR LA MARCHE SAINT-PIERRE DE VITRIVAL. La Marche Saint-Pierre a clôturé sa saison en participant, comme le veut la tradition, à la septennale de Saint-Feuillen à Fosses, le 30 septembre dernier. L'année avait commencé par la cérémonie du cassage du verre au mois de mai et à l'occasion de laquelle se formait le corps d'office 1984. Après les sorties de la fête Saint-Pierre, nos marcheurs devaient se rendre en délégation à Le Roux et à Sart-Saint-Laurent;ensuite, le comité mit sur pied un bivouac campagnard dont le bénéfice devait couvrir une partie des frais de la sortie de la Saint-Feuillen à laquelle participaient près de 120 marcheurs. Depuis sa renaissance en 1963, c'était la 4e participation de notre compagnie à la septennale et si lajournée se termina sous la pluie et dans une certaine confusion lors du feu de file, on doit signale la bonne tenue de nos marcheurs dont le passage devant la tribune d'honneur fut saluée d'une chaleureuse ovation dont les participants garderont le meilleur souvenir. Le premier dimanche d'octobre, nos marcheurs clôturaient leur saison en participant à la marche Notre-Dame à Aisemont avec une délégation de 16 hommes, tandis que l'après-midi, le drapeau de la compagnie se trouvait à Fosses pour la remise des médailles commémoratives de la septennale 1984. Le comité félicite et remercie vivement tous ceux qui ont participé ou collaboré à l'organisation de ces sorties, en espérant les retrouver fidèles au poste en 1985. C'est le voeu que forment tous les amateurs de folklore pour que se maintiennent nos traditions locales. - Le Président : Gabriel CLOCHERET RALLYE-PROMENADE 4x4 à VITRIVAL. Samedi 3 novembre, le club "Les Bourbiers Namurois" organisaient un rallye-promenade en deux boucles au départ du "relais de les Dsiettes". Dès 19 heures, il régnait, aux abords de la rue de Mettet, une ambiance particulière puisqu'on y voyait se rassembler une trentaine de "4 x 4 tous-terrains" qui allaient sillonner paisiblement, durant quelques heures, les chemins de campagne de notre entité. On se doit de signaler la bonne tenue des participants dont le seul but est la promenade à travers les chemins secondaires ou de campagne dans le plus grand respect de la nature et de l'environnement. - Gabriel CLOCHERET ANDRE SPINEUX NOUS A QUITTE. Notre village de Vitrival vient de perdre, en la personne d'André Spineux, celui qui, durant plus de 40 années, aura été son plus éminent et fervent serviteur. Né à Ermeton-sur-Biert le 4 octobre 1908, André Spineux devient, dès son plus jeune âge, un véritable militant de l'action sociale. A 18 ans, il était délégué de lamutuelle chrétienne de son village natal et exerçait déjà des fonctions responsables au sein de l'union sociale. A 21 ans, il devint administrateur de la Fédération de Namur des Mutualités Chrétiennes et c'est au sein de l'Alliance Nationale des Mutualités Chrétiennes qu'il devait poursuivre une brillante carrière professionnelle puisqu'il y fut nommé inspecteur pour la région francophone du pays pour terminer cette carrière comme Président du Conseil d'Administration de la Fédération des Mutualités Chrétiennes de Namur. Son sens du service ne devait pas s'arrêter là puisqu'il fut à la base de nombreuses réalisations en faveur de l'enfance handicapée et notamment de la création de l'Institut médico-pédagogique de Chepson et du renouveau de l'Institut médico-pédagogique de Ciney qui accueillent plus de 250 handicapés profonds. André Spineux fut l'un des fondateurs de l'Association Chrétienne des Invalides et Handicapés dont une section exite depuis un an à Fosses. Il a été à la base de la création de nombreux ateliers protégés et chargé de cours à l'institut Cardeyn. Les nombreuses oeuvres et actions sociales d'André Spineux seraient tellement longues à énumérer que nous nous bornons volontairement à l'essentiel. Vitrivalois d'adoption, André Spineux avait épousé Germaine Bastin le 23 mars 1940; il fut mobilisé au 1er Bataillon du 43ème Régiment de Ligne en qualité de sous-officier T.S. Il participa, avec cette unité, à la campagne des 18 jours en mai 1940. Dès son retour à Vitrival, il prit en charge l'exploitation familiale de son épouse en attendant le retour d'exode de ses beaux-parents. Tout de suite, il devait s'intéresser à la gestion communale de son village d'adoption dont il devint bourgmestre en 1947 pour le rester jusu'en 1976 avant la fusion des communes. En 1977, il fut élu échevin des finances de Fosses, fonction qu'il remplit jusqu'en 1979. C'est au cours de cette année que la maladie devait mettre un terme àses nombreuses activités. Malgré cela, il savait encore s'intéresser à tout ce qui se passait dans le domaine social, culturel, politique, historique ou folklorique. André Spineux était un fervent chercheur et ce n'est jamais en vain que l'on faisait appelà ses nombreuses connaissances et à son expérience dans les domaines les plus divers. De nombreuses notes et brochures dont il est l'auteur constituent une véritable mine de renseignemenst et une documentation de valeur. D'un abord facile, André Spineux savit, à l'occasion, exprimer des idées et exposer son point de vue avec objectivité mais aussi en restant fidèle à ses convictions et au souci du bien-être des autres. C'est sans se départir de cette ligne de conduite qu'il fut, durant plus de 30 ans, le bourgmestre de tous à Vitrival. Tous ceux qui l'on cotoyé garderont d'André Spineuxle souvenir d'un homme éminent, serviable et ouvert à tous. Que sa famille trouve ici l'expression de nos condoléance très sincères. - Gabriel CLOCHERET VOTRE DATE DE NAISSANC, S.V.P... Nous ne connaissons malheureusement pas la date de naissance des abonnés dont les noms suivent ci-dessous. Afin de pouvoir penser à eux le mois de leur anniversaire, nous leur demandons de bien vouloir nous faire parvenir cette date. Nous les remercions à l'avance. 5 0000 DEMEURE ALAIN - 5670 FALISOLLE 6 0000 MAICHE - CAPITAINE - MAROC - FES 9 0000 MASSON JEAN-CLAUDE - 5663 VITRIVAL 13 0000 KYNDT ROGER - 1180 BRUXELLES AU SUJET DE L'EXPLOSION A VITRIVAL DU MOIS DERNIER. Nous vous signalons, en informations complémentaires que Monsieur le bourgmestre Lucien BOIGELOT a été contacté dès le début du drame, c'est-à-àdire vers 8h.20 et que c'est lui qui a convoqué et dirigé l'équipecommunale. Ils durent assurer la sécurité du bâtiment, contrôler des fuites éventuelles aux canalisations et tout cela par un temps infernal. Mr Boigelot accueilli également l'expert venu de Liège vers 11h. du soir et c'est alors seulement qu'il a pu s'abriter et échapper au mauvais temps. |
PLEINS FEUX SUR... YVON DAFFE |
 
Fils de Maurice DAFFE, originaire de Vitrival et de Marie-Antoinette CASIMIR de Nèvremont, Yvon est né à Fosses dans le quartier de Saint-Roch au sein d'une famille qui comptait encore deux filles, Yvette, décédéeet Martine. Il effectue ses études primaires et secondaires inférieures à l'école moyenne avant de se spécialiser en comptabilité en suivant des cours à Namur. Il fait son service militaire commecandidat sous-officier de réserve durant six mois, au centre administratif de Malines et durant six mois à Aix-la-Chapelle. Il est ensuite employé pendant cinq ans chez le notaire Franceschini, après quoi, il est embauché au service comptabilité en compagnie de Carles Bossrez aux Carrières Moreau à Aisemont oùil serait encore si cette entreprise n'avait dû cesser ses activités tant il s'y plaisait. Il quitte cette société en 1977 pour occuper un emploi de comptable à la centrale générale FGTB à Namur sur les conseils de Richard Legrain. Entretemps, le 31/08/1968, il se marie avec Paulette Jacqmain de Vitrival alors que l'abbé Burniaux est prêtre de ma paroisse et qu'André Spineux est bourgmestre de l'ancienne commune. Le couple a deux enfants, Carinne, née le 19/06/1969 et Michaël, né le 08111981. Ils habitent cinq ans la route de Fosses, là où se trouve actuellement la boulangerie-pâtisserie Brachotte et fait bâtir en 1973 à la rue de Walcourt, 14a.
  En 1970, Yvon est âgé de 23 ans et, à la demande de Fernand Genot, conseiller communal de Vitrival, il fait partie de la liste socialiste, se retrouvant même tête de liste suite au pool organisé pour désigner les candidats. Il lui manque cependant deux voix pour être élu mais il en retire beaucoup d'enseignements, particulièrement dans la manière de préparer les élections. Furent élus en 1970, ses co-listiers Fernand Genot et Anne-Marie Defoin. Yvon continue, bien sûr, à faire partie de l'union socialiste de Vitrival et en 1976, alors que René Brachotte et Fernand Genot avaient été désignés pour représenter Vitrival dans la nouvelle fusion des communes, ce dernier décède six mois avant les élections. Au pied levé, Yvon le remplace, il est avant-dernier sur la liste et est élu conseiller communal d'opposition avec 262 voix. Il fait partie de la commission du patrimoine. Il apprécie la fusion des communes car l'homme politique y trouve l'occasion d'un travail plus approfondi et plus intéressant. De nouveau avant-dernier sur la liste en 1982, il est élu cette fois avec le chiffre impressionnant de 644 voix et personne n'ose lui contester l'échevinat du patrimoine qu'il détient depuis. Ce poste dans la majorité lui procure énormément de travail : réunion du collège tous les mardis, réunions du groupe socialiste, conseil communal, visite chez les administrés, etc... Il dispose malheureusement d'un budget trop limité mais est parvenu à faire admettre que toutes les recettes du patrimoine soient réaffectées en dépenses pour ce patrimoine, ce qui lui permettra, sans doute, d'avoir un jour les moyens de sa politique. La vente d'un terrain communal loti (12 lots) à Stierlinsart est imminente ainsi que celle du presbytère de Sart-Eustache pour lequel une estimation du receveur a été faite. Il serait également question d'envisager la vente du presbytère de Le Roux. Yvon DAFFE regrette d'ailleurs que le peu de moyens dont il dispose l'empêche de faire quoi que ce soit dans le domaine des affaires sociales dont il a aussi la compétence. Son plus grand souhait est de construire une salle des fêtes à Fosses. Il semble que la réalisation sera possible à moyen terme. Il est enchanté de travailler dans une équipe organisée et soudée : chaque réunion du collège se termine par un accord total entre ses membres même si, sur certains points, des opinions divergentes précèdent cet accord.   Le travail qu'effectue Yvon au syndicat lui permet de nouer beaucoup de contacts et il est interpellé dans beaucoup de domaines particulièrement celui du chômage. Un plus grand service pourra d'ailleurs être rendu puisqu'une permanence de la FGTB se tiendra bientôt sur la place du Marché à Fosses pour les entités de Fosses et de Mettet.   En 1977, Yvon remplace Fernand Genot comme délégué de la mutuelle socialiste qui compte 200 membres. Il tient chez lui une permanence tous les jeudis de 5 à 8h. et, de temps en temps, tient une permanence à Fosses chez Richard LEgrain, la section de Fosses compte quelque 800 membres. Yvon cotoye et rend aussi service à d'innombrables personnes notamment à Fosses même. Son grand principe est l'honnêteté : il ne veut pas donner d'espoir aux gens lorsque se présente une situation sans issue.   Outre ce travail politique et syndical, Yvon caresse quelques passions : il apprécie la pêche à la truite, l'élevage de canaris... il regrette d'ailleurs que la tenderie soit interdite... il fait partie du cercle Ornithologique de Belgique. Il est supporter du Standart où il se rendait régulièrement. Il est aussi grand amateur des marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse et, après avoir fait partie de la marche Saint-Pierre à Vitrival, il est maintenant grenadier fossois. Il fait partie, avec Bernard Botte et Francis Migeot de la compagnie des Tchos-Tchos. Alors que Maurice bruges en était le président, il jouait au club de balle pelote de Fosses. Il a aussi été président du comité des parents de Vitrival. En 1977, suite à une discussion amicale avec Franz Hennaut et Ernest Delobbe, le trio décide de ses rendre à pied à Waterloo, ce qui fut fait en 12 heures pendant la nuit. C'est d'ailleurs à cette occasion que naquit l'idée de la compagnie d'Austerlitz.   Après tout cela, inutile d'insister sur le fait qu'Yvon est un homme très occupé mais cependant très ouvert à tous. |
Michel CHARLES |
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