"VITRIVAL EN PHOTOS"



         N° 23 - Le 6 novembre 1978         

SOUS LA LOUPE
DECES A VITRIVAL
La doyenne d'âge de Vitrival, Madame Florence DUCULOT, veuve d'Alphonse PASLEAU est décédée à Namur, en clinique, à l'âge de 97 ans.

ACTIVITE A LA SALLE PATRIA
Le 18 novembre prochain aura lieu, à la Salle Patria, le bal annuel du Football Club Vitrival. Nous ne possédons malheureusement pas d'autres détails à ce sujet.

AUSTERLITZ, LES VOILA...
Les 1er, 2 et 3 décembre prochains, 35 marcheurs de la Marche St-Pierre de Vitrival vont se rentre à Austerlitz en Tchécoslovaquie pour assister aux festivités de la Paix. Parmi les participants, nous pouvons citer : Franz HENNAUT, Augène LEFEBVRE, Johnny LOUIS, Robert DELOBBE, Ernest DELOBBE, Michel FOULON, Alfred VIVIER, Anne-Marie LAMBERT, Fernand FLAMENT, Cathy MARNEFFE, Albert KAISIN et Joseph GODENNE.
Nous leur souhaitons bon voyage et nous espérons un petit compte-rendu du périple pour notre numéro du 6 janvier 1979.

PLEINS FEUX SUR... Franz HENNAUX
         Fils de Germaine ERNOUX et d'Aimé HENNAUT, employé aux chemins de fer, FRANZ est né le 22 juillet 1932 à Le Roux près de chez Adhémar QUARREZ. Sa jeunesse est mouvementée et sa vie le restera comme vous le constaterez. Il passe ses gardiennes chez Mme NOEL et ses années primaires auprès du maître URBAIN.
         Entretemps, il part en exode avec l'ancien bourgmestre Jules GUYAUX, Simone et Julia CRAME. Il se perd au cours des bombardements et c'est Madame MICHAUX, fille du bourgmestre qui le retrouve. Revenu de France bien vite, il retourne à l'école et passe sa 6ème primaire aux Frères à Tamines où il se rend à pied ou au train. Sur les conseils de RIMAIN de Le Roux, pendant la guerre, il porte des tracts et du pain aux prisonniers russes qui se rendaient dans les charbonnages et qu'il rencontre en gare de Tamines. Il était accompagné, pour ce faire, d'Ernest CLAUSE et de Jean MIGEOT. A la fin de la guerre, se pose pour pour lui le problème du travail : la providence se présente, pour lui, en la personne d'Octave BRACHOTTE qui, le voyant errer, l'embauche... quelle aubaine! Malgré les temps difficiles, on n'a pas le ventre creux chez Octave. A cette époque, il connaît pas mal de gens à Vitrival puisqu'il fait les tournées de pain. Il part ensuite habiter Denée, revient ensuite chez Octave un mois ou deux mais, comme il ne gagne pas assez, il trouve de l'embauche chez Nicolas FALISE à Bois-de-Villers comme magasin-réceptionnaire.
         Puis arrivent le service militaire et la rencontre de sa femme presque en même temps. Quinze jours avant de partir pour un terme de 21 mois, il fait la connaissance de celle-ci à Le Roux. Marguerite COLLART, originaire de Brogne, travaille, à cette époque, dans une boucherie de Châtelet et c'est par l'intermédiaire d'une amie contactée par Franz qu'elle se rend à Le Roux. Au début, elle ne veut pas courtiser mais ce sera de courte durée. Quand Franz rentre en permission, c'est chez sa fiancée qu'il se rend. Coiffé du bérêt rouge, il est parachutiste à Bourg-Léopold, il participe à des camps de commandos à Marche-les-Dames et s'est fait, là, ses plus grands copains, des gens qu'il revoit régulièrement après tant d'années. Il faut dire qu'une fantastique unité se forme au sein de ces groupements d'élite. Il y avait beaucoup de volontaires pour ce bataillon mais peu d'élus, vous vous en rendez compte. A l'armée, Franz sera, entre autres, estafette RP à moto et instructeur pendant les 3 derniers mois de son service à la citadelle de Namur.
         Le 8 novembre 1952, il se marie et profite d'une permission prolongée, sans voyage de noces cependant. Il reste passionné de la vie militaire et souhaite alors partir à KAMINA comme engagé; malheureusement sa femme refuse... elle a peur des noirs.
         Il revient donc à la vie civile non sans regrets et est repris, en compagnie de sa femme cette fois, chez FALISE à Bois-de-Villers. Il s'occupe du transport et de l'exportation de beurre et d'oeufs. Ils s'installent dans le même village, chez un colonel retraité. Peu après, Franz se met à son compte comme boulanger à Pontaury-Mettet, ensuite, il revient habiter Châtelet et travaille chez SAMBREA. Ila alors l'occasion d'être engagé comme pompier-parachutiste pour une société belge recherchant des gens disposés à émigrer au Canada. Ce n'est pas l'envie qui lui manque mais sa famille voit cela d'un fort mauvais oeil. Il ne part donc pas et, en 1958, Octave BRACHOTTE l'invite à venir tenir une épicerie à Vitrival, à la rue de Mettet, ce qu'il va faire pendant 4 ans, avec sa femme. En même temps, il est chauffeur-livreur pour une firme qui vend du bois en gros.
         Mais le démon de la boulangerie le reprend et il retourne à Châtelet comme chef d'atelier chez VERBAER pendant 8 mois. Il veut alors réaliser son rêve de travailler à son compte et reprend une boulangerie à Jemappes, qui devient très vite importante puisqu'il produira jusqu'à 900 pains et 300 baguettes par jour. Il fera ce métier pendant 13 ans. Un véritable travail de titan. Il ferme le dimanche mais travaille du vendredi à 5h. du matin au samedi soir sans interruption. Il travaille dans une région très populeuse (le Borinage) et se voit obligé de faire tournées sur tournées en engageant 3 chauffeurs à mi-temps. Et puis un jous, il se demande pourquoi cet énorme travail alors qu'il n'a pas d'enfant. Nostalgique de Vitrival, il remet, en 1973, son commerce à son ouvrier intéressé par l'affaire et très vite, un de ses amis para-commandos lui propose une place de responsable de production dans la société "SOURCES DE THIL" à Sart-Dames-Avelines. On lui fait là-bas confiance pour son sens des responsabilités. Par la cessation de cette entreprise, Franz va encore changer de société et va enfins se fixer à Vitrival où sa femme reprend la gérance d'un magasin d'alimentation : l'Economie Populaire. Franz, quant à lui, travaille comme chauffeur chez DUFOUR à Montignies où il fait des heures à n'en plus finir. Finalement, il va revenir quelques temps chez BRACHOTTE et s'est fixé maintenant comme chauffeur chez MEA-FERMIERE à Gosselies.
         Il est temps, je crois, d'en finir avec ce pélerinage professionnel pour parler des loisirs et des passions de Franz. Il a joué, jadis, à la balle pelote avec Vitrival et a fait partie du comité des fêtes qui a reformé la Marche St-Pierre. Il revenait de Jemappes tous les 15 jours. Actuellement, il refait les marches paras à Esneux et ailleurs... 45 kms ne le font pas reculer. A cette époque, il fait du trial en hiver sur le circuit de Rixensart et, en été, il s'installe avec ses copains commandos, le long de la Semois en caravanning. Ils montent notamment un toboggan aérien avec de gros câbles et c'est par la voie des airs qu'ils rejoignent l'eau... déformation d'anciens casse-cou sans doute! Mais il faut le faire! Alors qu'il habitait encore Jemappes, Franz et sa femme ont élevé une petite Italienne qui, tous les mois, vient encore leur rendre visite à Vitrival.
         Mais, pour en terminer, il nous faut encore revenir sur sa passion du pain; il a recréé le pain d'épeautre, un pain à la saveur exquise, se plaît-il à souligner. Un pain qu'il fait avec de l'épeautre venant de la vallée de la Semois, un pain qu'il avait fini par livrer dans de grands magasins, un pain qui a fait sa réputation au Salon des Arts Ménagers à Bruxelles où il ne parvenait plus à satisfaire toute le monde, vu la demande considérable, un pain qu'il a notamment vendu à ADAMO et à sa famille à Jemappes, pendant 4 ans. De temps en temps, il a encore envie d'en faire à Vitrival pour sa consommation personnelle. Sacré Franz, va!
Michel CHARLES

BALLE PELOTE VITRIVAL
         La période des transferts s'étalant du 15/9 au 31/10, le comité constate, avec plaisir, qu'un seul joueur a sollicité son départ de notre société : André DURAND. Celui-ci habite actuellement LA HULPE et doit accomplir de longs déplacements pour nous rejoindre; aussi, en parfait accord avec le comité, il a obtenu son transfert. Il évoluera 1 an (avec option) dans l'équipe de Bousval.
         Nous enregistrons les arrivées, à titre définitif, du Fossois Michel COLOT (foncier), ancien joueur de Furnaux (promotion) et du Flawinnois Claude DELCOURT (grand-milieu) qui défendait les couleus de Lustin (divieion I).
         L'an prochain, la Pelote Jeunesse Vitrivaloise alignera 6 équipes :
         Pupilles (innovation- - Cadets - Division III A et B - Division I Provinciale et Vétérans.
         Nous reviendrons prochainement sur les compositions respectives de ces différentes équipes mais, dès à présent, nous pouvons déjà affirmer qu'elles réserveront quelques surprises (heureuses nous l'espérons) à nos supporters... ne fusse que la présence de 2 demoiselles parmi leurs rangs. Hé oui... le mouvement M.L.F. fait son petit bonhomme de chemin!
René BRACHOTTE

INFO-CLUB VITRIVAL
MOIS D'OCTOBRE 1978.
         Malgré 2 défaites initiales face à 2 équipes cotées, Arsimont et Malonne, on peut affirmer que Vitrival a bien entamé sa saison et la victoire, quoique fort étriquée lors du 3ème match contre Moustier, a confirmé ce bon départ.
         Le 1er match à Arsimont, malgré une défaite assez sévère dans les chiffres (15-8, 9-15, 15-12), a été fort disputé et les échanges très brillants à certains moments. Arsimont l'a emporté grâce à une plus grande densité d'attaque que les joueuses vitrivaloises ne que difficilement contenir. Ne parvenant jamais à prendre l'initiative du match, remettant souvent des balles trop faciles à l'adversaire, elles ont résisté de leur mieux et, bien que s'améliorant de set en set, elles ont dû s'incliner devant une fort bonne équipe d'Arsimont. A noter la forme précoce de Patricia, impeccable à la frappe et la faiblesse générale des nôtres au contre. Le match de Malonne (durée : 1h.45) par contre, a connu un déroulement tout-à-fait différent et l'on a vu un match à "suspense", très éprouvant pour les nerfs. Vitrival, distancé au départ du 1er set (8-0) a entrepris une sensationnelle remontée qui l'a amené à 14-13 en leur faveur et une première balle de set qu'elles ont gaspillé; Malonne s'imposant sur le fil par 16-14. Continuant sur leur lancée, les nôtres, grâce à une très bonne distrobution et de smashes percutants de Patricia, gagnèrent sans grands problèmes, les 2ème et 3ème sets (15-9, 15-10); un moment de relâchement dans le 4ème set et, malgré les échanges équilibrés jusqu'à 12-12, Malonne s'impose grâce à la puissance de sa capitaine, A. MARCHAL, que les nôtres ne parvinrent pas à contrer. Tout est ainsi remis en question. Le dernier set verra encore un chassé-croisé continuel entre Patricia et 1. Marchal qui amènera les nôtres à une balle de match (14-13); malheureusement, une nouvelle fois, elles gaspillent leur chance et laissent (c'es le mot) la victoire à Malonne.
         Défaites certes amères, mais malgré tout positives car elles ont permis de mettre en valeur nos progrès (attaque), ainsi que nos faiblesses (le block et surtout le manque de maturité, de sang-froid dans les moments cruciaux).
         Bonnes parties des soeurs WARNANT, Patricia surtout à la frappe et Myriam à la récupération et de Micheline, joueuse à tout faire au sein de l'équipe.
         Pour la rencontre face à Moustier, dans le hall gonflable de Jemeppe, Vitrival doit composer sans sa capitaine Delphina (or on sait la place que cette précieuse joueuse tient dans l'équipe) et sans Josette, toutes 2 retenues par des stages. Nos joueuses, de plus, se faisaient une idée fausse de la valeur de l'adversaire vu la facile victoire de l'équipe réserve et aussi vu le fait que Moustier est une équipe montante. Les nôtres abordent la partie pas suffisamment concentrées. De plus, la désorganisation due au remplacement des absentes, ne permet pas à l'équipe de produire son jeu habituel; les réceptions sont mauvaises et les passes imprécises; enfin, rien ne tourne et les points s'accumulent dans l'escarcelle moustiéroise. De plus, certains joueuses se découragent, la rogne s'installant même dans l'équipe; les Moustiéroises, motivées par la tournure des événements, profitent au maximum du désarroi des nôtres et remportent les 2 premiers sets. Une amélioration est cependant ressentie au cours du 2ème set et nos joueuses, surtout Patricia et Micheline, revenues à de meilleurs sentiments (grâce surtout à la maturité et au calme affiché par la capitaine intérimaire Marylène) reviennent très bien dans le match à partir du 3ème set et, malgré une bonne défense de Moustier, vraiment impeccable en défense, elles rmontent leur valeureux adversaire, pour finalement l'emporter de justesse dans un 5ème set riche en émotions. Deux balles de match à 14-13 et 15-14 et nous remportons notre 1ère victoire, d'autant plus belle qu'elle a été longtemps compromise. Bonne partie pleine d'intelligence et de vista de Marylène et entrée remarquée de Marie-Madeleine BASTIN.
         Nos réserves, quant à elles, la plupart des novices, continuent leur apprentissage et révèlent des qualités qui pourront bientôt s'exprimer plus valablement dans quelques semaines après encore quelques entraînements. En effet, malgré pour la plupart d'entre elles, une première année d'activité, elles se défendent plus qu'honorablement et ont déjà remporté 3 sets sur 9.

PROCHAINS MATCHES.
18/10 : Volante - Vitrival.
04/11 : Pontaury - Vitrival.
19/11 : Beauraing - Vitrival.
25/11 : Vitrival - Andenne.
Philippe SPINEUX

F.C. VITRIVAL
UN SERIEUX COUP DE BARRE S'IMPOSE
         Après un départ encourageant, les Jaunes et Bleus ont marqué curieusement le pas en récoltant un maigre point en 6 rencontres. Bien sûr, il serait facile de justifier ces mauvaus résultats en disant que quelques joueurs sont blessés (mais quels sont les clubs qui ne peuvent invoquer ces excuses?). Les transferts réalisés, justement pour compenser d'éventuelles défections, donnent complète satisfaction. Alors?
         Chacun cherche à expliquer comment une équipe qui comporte autant de talents affirmés ou prometteurs peut, depuis 2 saisons, jouer les utilités (à peine) et stagner perpétuellement en fond de classement. Comment des joueurs dont l'entente est bonne (il n'y a qu'à les voir après le match à la buvette...) peuvent faire preuve de si peu de cohésion lorsqu'ils se trouvent sur le terrain. Et cependant, leur bonne volonté est évidente.
         Espérons tous ensemble que le remède - le choc psychologique, comme on dit dans les grands clubs - pourra être touvé rapidement. Les joueurs de Vitrival ne méritent pas cette 14ème place. A eux de nous le prouver!

VITRIVAL-CLERMONT : 0-2 - La série continue.
BOIS-DE-VILLERS-VITRIVAL : 6-3
Un hécatombe malgré les goals de TEIRLINCK, ROUSSELLE et JACOBS.
VITRIVAL-HASTIERE : 2-2
Enfin la série noire semble être interrompue... Buts de ROUSSELLE et BAUDRY.
BIESMES-VITRIVAL : 2-1
Les Jaunes et Bleus, magnanimes, offrent une première victoire à BIESMES! JACOBS a marqué.
Benoît SPINEUX

TEMPS-MORT         PAGE PRINCIPALE