N° 20 - Le 6 juin 1978   |
SOUS LA LOUPE |
FETES DE LA SAINT-PIERRE.
Les samedi 1er, dimanche 2 et lundi 3 juillet se dérouleront les festivités de la Saint-Pierre. Les armes des marcheurs de la Marche St-Pierre de Vitrival seront bénites le dimanche 25 juin dans le courant de l'après-midi. Cette année, le local de la Marche St-Pierre se trouvant au Café des Echos, le bal du samedi s'y déroulera. Le dimanche soir, la Salle Patria verra ses locaux accueillir "LES COUSINS" pour une soirée dansante inoubliable. Bienvenue à tous.   Albert KAISIN ACCIDENT A VITRIVAL. Le vendredi 19 mai 1978, vers 15h.30, une voiture de marque "CITROEN" est venue défoncer les barrières installées devant le RESTOROUTE de Vitrival, après avoir traversé la bande de gauche. Il n'y a que des dégâts matériels à déplorer. CERCLE HORTICOLE DE VITRIVAL - CINQUANTENAIRE. Le cercle horticole de Vitrival fut fondé en 1927. Monsieur HUMBLET, ministre de l'Agriculture et des Classes Moyennes, vient d'informer l'administration communale qu'il a plu à Sa Majesté le Roi de nommer Monsieur GODEFROID (président du cercle depuis sa fondation), chevalier de l'Ordre de la Couronne, de décerner les Palmes d'Or de l'Ordre de la Couronne à Monsieur ROBERT (secrétaire du cercle), et la médaille d'Or de l'Ordre de la Couronne à Monsieur DUCULOT (membre du cercle). Nous présentons nos plus vives félicitations aux 3 décorés. NOUVEAUTE A VITRIVAL. Nous avons le plaisir de vous annoncer l'ouverture de la grande VINOTHEQUE de Vitrival. Vous y trouverez un large choix axé à la fois sur les plus grands crus de vins et alcools et sur les spécialités régionales. Ce nouvel établissement de vente de vins et d'alcools est tenu par Monsieur Marcel GENOT, et est situé au lieu-dit "Le Trecko" (un peu plus bas que l'emplacement du grand feu). La petite carte ci-dessus vous aidera à le localiser. Tél. 071/ 71.23.10). MARCHEURS VITRIVALOIS. MM. Jacques GALAND, Joseph GODENNE, Franz HENNAUT, Yvon DAFFE et Robert DELOBBE ont participé ce 14 mai dernier à une grande randonnée pédestre de 35 kms. Il s'agissait de la "Marche Internationale de l'Empereur" organisée à Braine-l'Alleud par l'Amicale du personnel communal de Braine-l'Alleud et les marcheurs du Hain. Félicitons ces braves Vitrivalois surtout en sachant que ces nombreux kilomètres ont été parcourus par un temps exécrable. ASSOCIATION DES PARENTS DES ECOLES DE VITRIVAL. Tous les élèves et le comité des écoles de Vitrival remercient chaleureusement tous ceux et toutes celles qui ont oeuvré pour la réussite de la marche et du souper organisés le 30 avril dernier. leurs remerciements s'adressent également à toute la population locale et à tous nos supporters des villages voisins pour leur générosité. Grâce à ce nouvel apport, le comité pourra continuer son oeuvre de soutien dans les activités organisées pour nos enfants. MARIAGES. - Le 26 août 1978, Monsieur Jean-Pierre HOUGARDY de Vitrival épousera Madeloiselle Rita CUJAS de Presles. - Le 12 août 1978, Monsieur Fernand FLAMENT de Vitrival, épousera Mademoiselle Cathy MARNEFFE de Fosses. - Le 14 juillet 1978, Monsieur Michel DOGOT de Vitrival épousera Mademoiselle Myriam NININ également de Vitrival. Meilleurs voeux de bonheur à tous ces tourtereaux. VAL TREKO - C'EST OFFICIEL. Val Tréko est officiellement né. En effet, nous apprenons, de source sûre, que l'accord définitif sur l'implantation du camping dans le bois de Vitrival, a été donné par les autorités compétentes. Les travaux vont reprendre très bientôt. |
BALLE PELOTE VITRIVAL |
BILAN DES LUTTES JOUEES AU MOIS DE MAI.
Minimes / 4 luttes. 1 victoire : 3 points sur 3 (Tamines-Prailes). 3 défaites (Tamines-Place, Moignelée, Fosses). Bin que subissant 3 défaites, nos jeunes joueurs se défendent merveilleusement puisqu'ils parviennent chaque fois à arracher 1 point et à n'en laisser que 2 à l'adversaire. N'oublions pas que 3 néophytes évoluent au sein de notre équipe. Classement : 5ème sur 11. Cadets : 3 luttes : 3 victoires. (Ham : 3 pts - Arsimont : 2 pts/3 - Fosses : 3 pts). Alliant talent et persévérance, nos joueurs portent vaillamment les espoirs de notre société de remporter un titre régional cette saison. Classement : 1er ex-aequoi avec Nèvremont. Division III : 4 luttes : 4 victoires. (Fosses : 2 pts - Moignelée : 2 pts - Tamines-Place : 2 pts - Auvelais-Surice : 3 pts). Bien qu'invaincus depuis le début du championnat, nos joueurs gaspillent des points qui pourraient s'avérer précieux lors du décompte final pour l'obtention d'un titre. Espérons que les baisses de régime coutumières enregistrées en cours de lutte s'estomperont au fil des luttes. Classement : 2ème sur 8. Division I : 1 défaite et 3 victoires. Mai a vu le redressement espéré de notre équipe. Après une dernière défaite lamentable et inexplicable à Sart-St-Laurent, le 7 mai, nos joueurs se sont repris brillamment et ont défait Belgrade (15-12), les Boscailles (15-9) et Warêt-la-Chaussée (15-7). Délaissant la lanterne rouge, notre équipe se hisse ainsi à al 5ème place du classement et s'éloigne progressivement des affres de la descente. |
René BRACHOTTE |
PLEINS FEUX SUR... MADAME PETTIAUX |
 
Près de 40 années de travail au service des enfants du village, c'est un beau record que détient Madame PETTIAUX à qui "TEMPS-MORT" consacre aujourd'hui avec plaisir sa rubrique "Pleins Feux".
  Madame PETTIAUX, née Marie-Louise JASSELETTE, vit le jour à Vitrival le 3 mars 1912. Son père, Antoine, et sa mère, Louise DERMINE, habitaient à l'époque dans les bâtiments de l'école communale car Monsieur JASSELETTE y occupait les fonctions d'instituteur. Elle y restera jusqu'en 1964 puisqu'à son tour, elle se dévouera à la même tâche pendant près de 4 décades. En 1914, à la déclaration de la première guerre mondiale, âgée de 2 ans seulement, elle entreprend, avec ses parents, le dur exode vers la France. A l'aide d'un chariot tiré par des chevaux, ils partent en compagnie de quelques familles du village : les Heutenne, Masson-Parent et Dunquet, équipage conduit par Victor DUNQUET (le père d'Emilia). Durant 17 journées interminables, ils vont voyager, tantôt à pied, tantôt en chariot, pour échouer à St-Sauveur-en-Puisaye, près d'Auxerre, dans l'Yonne. Pendant ces années d'exil, le père de Madame PETTIAUX va enseigner, d'abord 2 ans à St-Sauveur, où il fera la connaissance de COLETTE, le célèbre écrivain, qui était institutrice au même endroit, et ensuite 2 autres années à Tours. leurs 2 années à St-Sauveur, ils les vécurent dans... un cellier (NDLR : la discrétion ne nous a pas permis de demander si ce cellier était désaffecté ou non) et, par contraste, celles de Tours, dans les bâtiments d'une école où ils disposaient de 14 pièces (mais non meublées pour ainsi dire). L'armistice les ramène au pays natal en 1918 mais par le train cette fois.   A son entrée, comme élève, à l'école communale de Vitrival, elle fut accueillie par Marie LEGAT et par Elise MIGEOT; elle y reçu les leçons de Mlle PECHE. Son père avait également repris son poste d'instituteur. Comme souvenir de cette époque, elle garde en mémoire la boutique de Feuillen LORENT, sabotier vivant dans la maison occupée actuellement par Odile CLOCHERET. C'est là, sur les réserves de bois, que les gosses allaient s'amuser en attendant la cloche de l'école, où ils pouvaient se rendre seuls en toute sécurité, aucune voiture ne passant pratiquement sur la grand'route, encore empierrée en ce temps-là. En 1923, Madame PETTIAUX célèbre sa communion solennelle auprès de l'abbé GILLES, avec notamment comme compagnons et compagnes : Germaine BASTIN, Lucie TISOT, Edith VERVOTTE, André BERGER, Emile BLAMPAIN, Léon DOR, Georges DUCHATEAU, Lucien DUNQUET. Les loisirs de l'époque étaient bien plus rares qu'actuellement; chaque quinzaine, un petit groupe de jeunes organisait, tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre, de petites réunions principalement axées sur le chant. Cela se passait notamment chez Pasleau, Parent, Talon...   Après l'école primaire, elle s'incrit à l'école normale d'Andenne pendant 5 ans. lle y sera pensionnaireavec un retour en famille chaque mois. Diplômée institutrice en 1931, elle restera un an sans travail (le chômage sévissait déjà alors) puis sera désignée comme intérimaire en 1932 en remplacement de Mlle PECHE, malade. Sa nomination ne tardera guère et c'est le 25 janvier 1933 qu'à l'unanimité, elle est choisie et prend ses fonctions à l'école communale de Vitrival où Adelin DAUVIN occupait les fonctions de secrétaire communal. 52 élèves! Les 6 années primaires filles! Telle est la composition de sa classe au début! C'est à ce moment qu'avec l'appui de l'inspecteur MASSIN (le grand'père du docteur MASSIN de Fosses) des travaux de transformation des écoles sont entrepris sous la direction de Lucien CHARLES. Madame PETTIAUX connut son mari à la cavalcade d'Auvelais en 1931. Leur mariage sera célébré le 26 août 1933 à Vitrival par l'abbé BIDLOT pour la cérémonie religieuse et par Monsieur PASLEAU pour la partie civile. Leur voyage de noces les conduit sur la côte basque et notamment à Biarritz et à Lourdes. En 1964, ils entreprennent la construction d'une magnifique demeure le long de la grand'route, dans la montée qui conduit à Le Roux. Elle est entourée d'aménagements très bien agencés et de très bon goût. Parmi ses anciennes élèves, Madame PETTIAUX compte notamment de nombreuses enseignantes : Suzanne HENRIET, Jeanine DUBOIS, Josette DUBOIS, Odette ROBERT, Georgette IUTEBROEK, Janine DUCHATEAU, Josée CHARLIER, Jacqueline SEYNAEVE, Jocelyne LEMPEREUR, Viviane MANCINI, Julia TOUNQUET, Bernadette SPINEUX... Parmi ses bonnes élèves citons également Anne-Marie POLET, Jacqueline CHARLES, andrée et Renée HAUTENNE, Marie BERNARD, Solange POULEUR. Madame PETTIAUX, depuis l'instauration de l'examen cantonal et ce, jusqu'à sa retraite, a toujours présenté des élèves à ce concours. Elle a également eu le plaisir d'enseigner à des filles de ses anciennes élèves : Jocelyne LEMPEREUR, fille de Lucienne TAHIR, Nadine WIAM, fille de Lucienne LOUIS, Marie-Madeleine BASTIN, fille de Marie BERNARD.   Mai 1940, 2ème guerre mondiale, mm PETTIAUX doit de nouveau partir en exode en France. Sur les conseils d'un ami de son père Mr LECONTE, ils vont se rendre à Médréac en Bretagne, à 20 kms de Dinan. Mais en juin, les Allemands font leur apparition et la famille PETTIAUX revient au pays. En 1945, après 12 années de mariage, une fille, Maryvonne, vient égayer leur logis.   Mr et Mme PETTIAUX ont toujours adoré les voyages. A part quelques pays comme ceux de l'Est, ils connaissent toute l'Europe. Ils se déplacent n voiture et partent toujours à l'aventure. Actuellement, ils se rendent encore très souvent en France, là où ils sont restés en relations étroites avec leurs connaissances de guerre en Yonne et en Bretagne. Mais d'autres hobbies ne leur manquent pas : Mme s'est adonnée un peu à la peinture. A une certaine époque de leur vi, ils ont apprécié le théâtre (opérettes et classiques) et ils y assistaient à Charleroi et à Namur. En 1964 seulement, ils ont acheté la télévision; ils y choisissent leurs programmes avec soin et apprécient peu les films sauf ceux de guerre. Parmi ses loisirs les plus agréables, Madame ne manque pas de nous citer la présence, 4 fois par semaine, de ses 2 petits-enfants (4ans et 5 mois) qui ensoleillent tous ses moments. Son jardin lui réclame beaucoup de soins et sa grande réussite consiste à cultiver des fleurs toute l'année sans interruption de janvier (avec les forsythias) jusqu'à novembre et ses chrysanthèmes. Ce que son mari n'a pas omis de nous dire, c'est qu'elle lui mitonne de bons petits plats qu'il apprécie beaucoup, étant une fine fourchette; vraiment, son épouse peut mériter le titre de véritable cordon bleu. Ajoutons encore que, comme lecture, elle apprécie surtout COLETTE, étant donné que son père l'a très bien connue, en France, lors de la guerre. Enfin, lorsqu'elle dispose de 5 minutes de liberté (n'est-ce pas une merveilleuse expression dans la bouche d'une retraitée?), elle s'adonne à la résolution des mots croisés du "Soir" et à la lecture de son "Cher" Pourquoi-Pas.   En résumé, des jours sereins et heureux passés dans un cadre merveilleux. Elle y vit entourée des siens qu'elle cherit et qui, eux, l'adorent. |
Joseph PARENT |
INFO-CLUB VITRIVAL |
REFLEXIONS ET CONCLUSIONS SUR LA SAISON 77-78 ET PERSPECTIVES D'AVENIR.
 
Quand on analyse la saison écoulée avec un certain recul dans le temps, on ne peut s'empêcher de cosntater que celle-ci a été négative à beaucoup de points de vue. Echec sportif d'abord : la dernière place au classement général, en compagnie de Pontaury, est d'ailleurs fort significative à ce propos. Cet échec est principalement dû à la démission temporaire ou définitive, durant la saison, de certaines joueuses, et aux nombreuses absences non motivées de plusieurs autres sans doute pas assez concernées par l'avenir sportif de leur club.
  On attendait pourtant de grandes satisfactions de cette saison avec l'arrivée de Micheline GADISSEUR et l'introduction dans l'équipe de nombreuses joueuss nouvelles comme Dominique JANS qu'on savait devoir progresser rapidement. Hélas, le manque de constance et le manque d'engouement non seulement pour les entraînements, mais surtout pour les matches, n'ont pas permis de rivaliser avec les autres équipes pour disputer la première place. Certaines joueuses n'ont rien à se reprocher et on peut même citer en exemple Patricia WARNANT et Delphina PAVONE qui ont eu une présence maximum aux entraînements et aux matches. Une telle passion et une telle foi pour leur sport favori chez toutes nos affiliées auraient permis de bien meilleurs résultats.   Remercions également Micheline GADISSEUR pour le dévouement qu'elle a apporté à son nouveau club. Non seulement, elle s'est dépensée au maximum pour essayer de faire triompher ses couleurs lors des différentes rencontres, mais elle a été contrainte également de véhiculer ses jeunes équipières lors des déplacements, devant parfois effectuer de nombreux kilomètres superflus; de plus, elle s'est inscrite aux cours d'arbitrage soulageant le club d'une nouvelle amende après la démission d'Albert KAISIN comme arbitre.   On pourrait expliquer maintenant cet échec sportif et le manque de motivation et de dévouement de certaines joueuses par le peu d'encadrement de celles-ci de la part du comité. Sur ce plan-là, on peut se vanter, les joueuses en premier-lieu, d'être déçu : on a, en effet, enregistré cette année la démission de plusieurs comitards : Pierre PARENT, Albert KAISIN et Freddy LERUTH. Comme celui-ci était déjà fort peu étoffé, tout le poids du club repose presque uniquement sur les épaules de la seule Jacqueline GADISSEUR. D'autre part, la situation financière n'étant plus ce qu'elle a été; quand on sait que les frais de fonctionnement au niveau d'un club de volley sont singulièrement élevés, on s'aperçoit que l'horizon sportif du club s'est tout-à-coup assombri très fortement...   Tout cela n'est pas fort encourageant et le manque d'intérêt que porte le public vitrivalois à la pratique de ce sport n'est pas fait pour remonter le moral d'un club déjà vacillant. C'est pourquoi, au nom du club, je lance un appel à tous les sympathisants du Volley-Club Féminin de Vitrival afinque, grâce à votre soutien, notre petit club et le dernier né des groupements sportifs retrouve, sinon une certaine superbe, du moins les raisons de subsister. Nous voudrions que, grâce à un effort de recrutement, le noyau, non seulement des joueuses, mais aussi des comitards, s'étoffe et que le nombre des sympathisants grandisse.   Un peu de dévouement; un peu de temps... un peu d'argent. Avis aux amateurs... Qu'on se le dise... Merci d'avance. |
Philippe SPINEUX |
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