N° 14 - Le 6 décembre 1977   |
SOUS LA LOUPE |
EXPOSITION A VITRIVAL.
De la Brasserie Colin aux soupers paroissiaux, que de chemin! Voici quelques jours, Vitrivalois et Vitrivaloise étaient conviés à se pencher sur ce passé. Le vendredi soir, dès 18 heures, un grand nombre de sympathisants se pressent dans cette salle, berceau de tant de souvenirs. Discours, poésies et... vin d'honneur rencontrent l'unanimité totale. Chacun confir ses impressions dans l'euphorie des retrouvailles. Mais déjà la soirée officielle s'achève, les lampions s'éteignent, on pense au lendemain. Verrons-nous quelqu'un? Samedi, nous nous rassurons bien vite. Tout au long de la journée, les visiteurs intéressés se succédèrent, passant d'un panneau à l'autre. Ici les photos montrent quelques vues choisies du village, des visages surgissent du passé comme certaines scènes jadis familières mais aujourd'hui oubliées. Là, un résumé des activités du Cercle l'Eveil souligne l'importance de leurs réalisations. Plus loin, le coins de l'abbé GILLES, sa vie, son calice, ses généalogies, retiennent le regard. Chaque panneau rappelle une tranche de vie, chaque objet un souvenir, chaqie photo une seconde fixée à jamais. Devant ce qui représente leur vie de loisirs, observons nos "anciens". Un mélange complexe de sentiments leur étreint le coeur. Une pointe de nostalgie pour ce passé révolu, pour ceux qui les ont quittés se glisse insidieusement en eux. "Il est amer et doux pendant les nuits d'hiver d'écouter près du fey qui palpite et qui fume, les souvenirs lointains lentement s'élever Au bruit des carillons qui chantent dans la brume" (C. Baudelaire) Mais aussi les sourires flottent sur les lèvres, les rires fusent. Des histoires drôles revienneznt à la surface, on se raconte les épisodes croustillants mais tas toujours appétissants !!! Pour la 1ère fois peut-être, nous ressentons qu'au-delà des plaisirs un rien faussés, une communauté plus profonde rassemble ceux qui participent à des activités de ce type. Cette impression d'unité, cet intérêt manifesté par tous récompense également et royalement les organisateurs en rien las et enrhumés mais tellement heureux! Lentement le tiroir aux souvenirs, un instant entrebâillé se referme. Le présent reprend ses droits, déjà on pense à l'avenir...   Thierry HENNAUT BAPTEMES. - 20 novembre 1977 : Sabrina MARIQUE, fille de Charles et de Joëlle LARIVIERE, née à Namur, le 26 septembre 1977. - 27 novembre 1977 : Olivia PAQUET, fille d'Hector et de Liliane DITTE, née à Liège, le 15 septembre 1977. - 27 novembre 1977 : Harold MARMIGNON, fils d'Eddy et de Yolande CHARLIER, né à auvelais, le 15 septembre 1977. MARIAGE. Le 7 janvier 1978, se marieront Myriam WARNANT de Vitrival et Roger DEMEURE de Falisolle. |
F.C. VITRIVAL |
LE MORAL RESTE EXCELLENT AU F.C. VITRIVAL
  Après un départ sur les chapeaux de roue, force est de constater que les Jaunes et Bleux traversent actuellement un moment difficile qui les a plongés dans les profondeurs du classement.   Ainsi le F.C. Vitrival est en passe d'établir un record unique dans ses annales, à savoir plus de 10 matches sans... victoire.   S'il est dit que les victoires engendrent un moral à tout casser, nous pouvons affirmer que els revers ssuccessifs des Vitrivalois ont gardé intact leur moral. L'ambiance, qyant à elle, est excellente. Il suffisait, pour s'en convaincre, d'assister au dernier bal du F.C. VITRIVAL; joueurs, entraîneur et "comitards" y ont effectué un entraînement sévère qui a porté ses fruits le lendemain puisque la série des défaites a été interrompue sans que tombe le record dont question ce-dessus. Une tradition solidement établie veut que le F.C. VITRIVAL ne cinnaisse jamais la défaite le lendemain de semblables festivités. Les plus anciens précisent même que la victoire leur souriait toujours!   Bref, en atte,ndant des résultats plus positifs, gardons espoir et surtout, ce bele sprit sportif qui doit être le garant de jours meilleurs. |
Benoît SPINEUX |
PLEINS FEUX SUR...
FRANCOIS INGELS ET JEANNE MALNOURY |
  Un jeune couple d'artistes... ce doit être chose peu courante. Notre entité peut s'enorgueillir de posséder parmi ses habitants deux êtres qui partagent la passion de l'art.   TEMPS-MORT, ce mois, vous offre de côtoyer, une fois n'est pas coutume, ce monde inconnu qui ne peut vous laisser indifférents.   François, aîné de trois enfants, est né le 10 octovre 1945 à Saint-Amand. Jeanne, qui a un frère de 9 ans son cadet, est née à Charleroi le 16 août 1947. François est fils d'un maçon, Jeanne, fille d'un commerçant, tous deux âgés de 55 ans.   François passe l'école primaire à Saint-AMand et ensuite suit les cours en section électro-mécanique à l'U.T. à Charleroi; Jeanne fait ses études primaires et ses moyennes à Fleurus avant d'entrer à l'Institut Technique Féminin "La Garenne" à Charleroi où elle obtient le diplôme de "tailleur-flou" à 18 ans. Très vite, leurs destinées se croisent... dans le tram vert n° 7 qui les conduit à l'école. Jeanne a 15 ans, François 17. Tout aussi vite, leur amour est sans limite. Ils se souviennent particulièrement d'un après-midi d'hiver enneigé pendant lequel le tram ne circulait pas. Les 12 kilomètres qui séparaient l'école de leur domicile, ils les parcourent à pied et François, tout au long du chemin, portait la mallette de Jeanne. Pendant leur jeunesse, ils sortent samedi et dimanche aux quatre-bras de Baisy-Thy et parfois, en semaine, dans les cafés d'étudiants de Charleroi. Très tôt, leurs parents sont au courant de leur liaison et, dès la fin de leurs études, ils se marient le 8 juillet 1967 à Fleurus. Une lune de miel de 3 semaines les attend à Lloret de Mar sur la Costa Brava.   Ils s'installent dans une très petite maison à Fleurus où leur charmante petite fille Dolorès vient au monde le 10 octobre 1969. Pendant plus d'un an, ils passebnt au peigne fin toute la région de Thuin à Fosses avant d'opter pour la maison du photographr Jean Dor en 1972. Leurs exigences de cadre et d'espace sont enfin satisfaites.   Fait rare à notre époque, ils détestent le TV et la vie de pantouflard. C'est un des motifs profonds pour lequel ils commencent des cours de poterie à l'Académie de Charleroi qu'ils suivent d'ailleurs pendant 4 ans auprès de Maître Battiglia. Bien vite, ils se distinguent à des expositions : une première en 1971 à la maisond es arts du Goddiarche à Villers-la-Ville et une première grande consécration en 1972, où ils obtiennent une mention spéciale au G.P. de Wallonie des ARts Plastiques et une 2ème place en céramique. Ils exposent à Genappe, Marcinelle, Fleurus... Sept expositions importantes déjà avant d'habiter à Vitrival. Ils exposent ensuite 4 fois dans leur nouveau village et 2 fois par an en moyenne à l'extérieur (Godinne, Bruxelles, Gosselies, Namur et Gand). Les poupées et les tableaux (en céramiques) font leur réputation. Le travail de poterie les enchante profondément et trouve son point d'orgue dans toutes les expositions où ils réussissent à plaire au public.   Nous ne vous avons parlé que d'expositions jusqu'à présent. Mais l'exposition n'est que l'aboutissement d'un travail énorme, la petite partie émergée de l'iceberg, mais la partie immergée, les profanes comme nous ont tendance à l'oublier. Quelle est donc la technique employée pour arriver à l'oeuvre? Nous avons voulu que nos artistes nous en parlent, c'est édifiant. Retenez d'abord que, pour terminer une pièce, il faut 3 mois de travail. Jeanne commence par dessiner un croquis. Dès ce stade, une discussion s'engage et aboutit à des modifications, voire même à un rejet définitif de l'ébauche. Les décisions de cette gravité sont toujours prises en commun. Pour fabriquer, ils se servent d'un tour et ce travail nécessite une certaine dépense physique; c'est donc François qui s'en charge, le tour étant adapté à ses dimensions. Jeanne ne reste pas inactuve; elle s'occupe des compositions et des assemblages. Et puis, vient le stade de la cuisson. Un four qui peut fournir une chaleur de 1.200° et qui consomme la bagatelle de 13 KWH, permet la réalisationd e pièces de 0,5 x 0,5 x 0,5 m. La cuisson, qui dure environ 24 h., est réglée automatiquement mais chaque pièce demande une cuisson à différente température en fonction des différents traitements subis (vernissage, émaillage, décoration...). Tout ce travail pour une production finalement très limitée puisqu'ils ne font que des pièces originales. Leur salle d'exposition de Vitrival a été baptisée "Atelier de l'Arche". Pourquoi cette appellation? Uniquement parce que leur petite fille adore les animaux : elle élève un canari, un chien, des poissons,d es lapins, un hamster et 35 pigeons.   François, en plus, adore jardiner, chez lui c'est aussi un art; vous n'en douterez plus lorsque vous saurez qu'il entretient spécialement des asperges, des artichauts, des choux-fleurs, qu'il n'achète jamais de légumes mais, tour de force, il en mange toute l'année grâce à ses cultures sous châssis. Il adore aussi les fleurs vivaces qu'il peut contempler toute l'année. Bref, un passionné de la beauté et du travail bien fait. Pendant ce temps, Jeanne confectionne des robes pour la famille et prépare toutes sortes de confitures. Ensemble, ils bricolent énormément, ils ont restauré leur maison, l'atelier et la salle d'exposition.   Ils prévoient enfin, pour l'an prochain, l'achèvement de leurs chefs-d'oeuvre commencé il y a presque 10 ans... la tapisserie du mobilier d'un salon Louis XVI. Pas étonnant qu'il leur faille du temps quand leur réputation les oblige à assister à de nombreux vernissages et à côtoyer sans cesse le monde artistique, occupation qui les enchante d'ailleurs d'autant plus que, comme d'éternels amoureux, ils sont toujours ensemble. Amour et Beauté résument bien les deux valeurs auxquelles François et Jeanne aspirent sans cesse. |
Michel CHARLES |
INFO-CLUB VITRIVAL |
 
Nos filles ont enfin interrompu une longue série de défaites et le revirement escompté a bien eu lieu.
  Déjà, après une magnifique résistance contre le leader Arsimont (3-2 - 62 points à 61), et un match d'une très grande qualité, nos joueuses ont renoué avec la victoire, et de quelle manière, en exécutant Andenne d'un cinglant 3-0.   Et sensuite, elles ont prouvé leur retour en condition en faisant trébucher le leader actuel, Florennes, encore tout aurélolé de sa victoire contre Arsimont, en leur infligeant une défaite qui prouve que notre équipe peut rivaliser avec n'importe quelle autre formation de la série.   On espère que c'est une longue série de victoires que VITRIVAL a entamé contre Andenne.   Les raisons de ces excellentes pretstaions sont simples : l'aquipe s'est pratiquement alignée au complet ces trois dernières rencontres (Marylène, Delphina, Micheline, Agnès, Josette, Myriam, Patricia, Karinne, Christine); de plus, celles-ci ont pu profiter de quelques entraînements et ont eu l'avantage de pouvoir jouer deux fois de suite sur leur terrain.   Autre bonne nouvelle : signalons que le club a trouvé une salle s'entraînement : la salle du collège Pie X à Châtelineau; ce n'est pas sur le pas de la porte mais c'est la meilleure solution pour le moment.   D'autre part, le noyau de l'équipe s'élargit : en effet, on note le retour de Viviane MANCINI et l'arrivée d'Emmanuelle BOUXIN.   RESULTATS DES MATCHES Arsimont - VITRIVAL : Réserves : 0-3 - Preières : 3-2 VITRIVAL - Andenne : Réserves : 1-2 (12-15 / 7-15 / 15-8) - Premières : 3-0 (15-8 / 15-4 / 15-3) VITRIVAL - Florennes : Réserves : 2-1 (1-15 / 15-2 / 15-9) - Premières : 3-0 |
Philippe SPINEUX |
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