LE MESSAGER DE FOSSES - N° 1 - 2 janvier 2004
Un plan triennal du logement
A la dernière séance du Conseil communal, l'échevin Benoît Buchet a présenté un rapport sur le Plan Triennal du Logement. Comme nous l'avons déjà écrit, la situation du logement à Fosses est assez difficile : des maisons à vendre, oui, mais pour trouver en location, il faut de la chance.
Fosses compte 3.222 logements dont 2.536 occupés par leur propriétaire, soit 75 %. A côté de cela, il y a 80 logements inoccupés, 7 logements sociaux et 4 logements de transit (6 mois maximum). A noter aussi que 238 ménages, soit 332 personnes sont domiciliés dans des campings.
Le prix moyen de location est assez élevé : 500 €/mois pour maison avec 3 chambres ; 400 € pour appartement à 2 chambres. Le prix moyen de vente : 120.000 € pour une maison à 3 chambres ; 90.000 pour un appartement avec 2 chambres.
La population évolue davantage que pour la moyenne de la Région Wallonne et le mouvement immigration et émigration est important. On a compté l'an dernier 123 naissances contre 89 décès et la population, en hausse constante, marque un certain vieillissement : 18,5 % de la population a plus de 60 ans ; la moyenne de la Région Wallonne est de 21 %.
Le rapport fait état aussi du type de ménages : les ménages de 1, 2, 4 et 5 personnes sont en hausse, ceux de 3 et 6 personnes en régression. On note 2 % de femmes seules (0,3% pour la Région Wallonne !) et 1,7 d'hommes seuls (4,3 en R.W.). Plus de la moitié des familles (55 %) occupent des maisons séparées, contre 35,4 pour la R.W.).
Il faut aussi tenir compte des indicateurs socio-économiques : par rapport aux moyennes équivalentes de la Région Wallonne, le revenu moyen par habitant est égal mais le chômage est plus élevé à Fosses, de même que le nombre de non-diplômés ; par contre, on note 1,99% de Minimexés contre 2,1 pour la R.W. Une situation générale qui indique une certaine paupérisation de la population.
La problématique du logement doit donc tenir compte de ces facteurs un nombre important de résidents dans les campings, un manque criant de logements sociaux dans une zone où 65% des habitations sont de caractère rural et une situation géographique où dominent les espaces verts, prés, cultures et bois. La zone d'habitat garde 2,8 % de terrains constructibles : il y a donc des possibilités.
Alors, quoi faire ? Un Service communal du Logement est en train de se mettre en place par la formation spécifique de deux employés actuels et la commune a élaboré un plan d'action de constructions sociales. Avec un souci primordial : ne pas concentrer les logements sociaux, ce qui risquerait de créer des difficultés d'intégration et de dévaloriser dans le centre notamment. La commune n'a pas les moyens d'entreprendre ellemême des constructions, mais elle peut faire appel à des sociétés spécialisées qui assurent ensuite un suivi social des locataires : tous les cas n'ont pas la même importance. D'autre part, les mandataires communaux prévoient un plan d'habitat permanent dans les campings : pas question d'expropriations massives donc, mais une recherche d'améliorations pour assurer un minimum de confort, de salubrité et de sécurité.
On a donc réuni les acteurs de la problématique : communaux, provinciaux, sociétés et, considérant que cette collaboration permettrait de veiller davantage aux conditions de salubrité du logement dans la localité, de juguler la spéculation immobilière et de reloger des résidents de campings, on a établi un plan de 5 projets classés en ordre de priorité décroissante (ou progressive dans le temps)
3. A Vitrival, chaussée de Charleroi, le CPAS négocie l'achat d'une habitation à rénover par le Fonds du Logement Wallon : on y ferait deux logements sociaux assimilés (pour RIS ou Minimexés, ou pour immigrés puisque c'est indispensable, sinon pour d'autres).
Cours de secouristes
C'est le lundi 12 janvier, à 18 h 30, que débuteront les cours de secourisme (faisant suite aux cours de B.E.P.S.).
La durée de chaque cours est d'environ 4 heures. Ces cours se donnent à l'Ecole communale de Vitrival.
Droit d'inscription : 40 euros, en ce compris le manuel de cours qui reste propriété de l'élève.
La Croix-Rouge locale
PLAN TRIENNAL DU LOGEMENT
Benoit Buchet, échevin du logement, présente un résumé de ce Plan pour 2004-2006 : afin de créer du logement social, on prévoit : l'acquisition d'un immeuble rue Victor Roisin (ancienne boulangerie Cuvelier), par le Fonds du Logement des Familles Nombreuses (142.500 euros) ; la rénovation d'une maison à Vitrival (69.000 euros) par le Fonds du Logement Wallon ; un lotissement de terrains du CPAS à la Chapelle de la Paix (Nèvremont) pour 943.904 euros par le Forer Namurois, et l'acquisition d'un batiment avenue des Déportés pour 266.984 € par le Foyer Namurois. Le rapport (v. article de 1 re page) donne diverses indications sur la situation du logement dans notre commune : nombre de logements, prix de location et vente, évolution de la population, indicateurs socio-économiques, problématique du logement social.
Nos 4 x 20 : un bond de 15% !
Après deux ou trois années de statu quo dans les chiffres de nos seniors, parfois même en léger recul (sans doute dü aux années creuses de la première guerre), nous avions connu l'an dernier une hausse appréciable, passant de 240 à 265 unités.
C'est un nouveau bond que viennent de faire ces chiffres : en effet, nos plus de 80 ans passent le cap des 300 et pulvérisent ainsi le record : ils sont 306 (au 31 décembre 2003).
Cette augmentation est évidemment due à la tendance générale de nos pays : une moyenne de vie qui ne cesse de croître.
Cette semaine, voici les futurs « miliciens » de Vitrival qui viendront rejoindre la grande armée en cours d'année.
29-03-1924 TROUILLET M.-Thérèse Rue Bois-des-Mazuys 32, Vitrival
13-04-1924 DI BONIFACIO Angela Rue Jean Tousseul 1, Vitrival
25-04-1924 NIHOUL Adeline Rue de Walcourt 131, Vitrival
08-07-1924 LACOURT Marcel Rue de la Bruyère 19, Vitrival
15-07-1924 DOUCET Georgina Rue du Bout 45, Vitrival
05-08-1924 ROSSOMME Marie-José Ch. de Charleroi 151, Vitrival
28-11-1924 BAUDOUX Maurice Rue du Bout 7, Vitrival
22-12-1924 DEMEURE Hélène Rue de la Giloterie 5, Vitrival
Il y a 10 ans déjà...
Les faits marquants de chez nous en décembre 1993
- Un règlement met au point un concours de décoration de Noël au village de Vitrival. Parmi une quinzaine de crèches, c'est la famille Kaisin qui est plébiscitée ; pour les façades, Joël Piret, rue de la Brasserie, est déclaré ler. Environ 120 maisons ont participé au concours.
Pensons à nos aînés
Ils et elles fêteront leur anniversaire et ils sont nombreux au cours du mois de janvier
Le 7 : Georges Wiliems, Ch. Charleroi, Vitrival 81 ans
Le 22: Sidonie Preter, Ch. Charleroi, Vitrival 82 ans
Le 29: Emest Simon, Rue de la Bruyère, Vitrival 90 ans (doyen de Vitrival)
Le budget du C.P.A.S.
Le CPAS a décidé de maintenir 4 " articles 60 " (personnel subsidié) ; il a dû louer un appartement car le quota de réfugiés politiques imposé par le Fédéral n'était pas atteint et dans ce cas l'Etat sanctionne par la suppression de subsides (l); enfin, le président espère pouvoir continuer ses actions pour la petite enfance, les aides familiales, ses interventions dans les frais d'hébergement dans des homes, la médiation de dettes et, pour favoriser le logement social, acheter une maison à Vitrival et céder un terrain à une société spécialisée pour y bâtir 12 logements sociaux.
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