LE MESSAGER DE FOSSES - N° 47 - 5 décembre 2003

A propos des éoliennes
Vous n'êtes pas sans savoir qu'un projet important prévoit l'implantation de 32 éoliennes dans notre région. Une circulaire de " Molignéole" , un groupement qui s'y oppose formellement, m'amène à donner mon avis personnel.
Je regrette que MOLIGNEOLE utilise des arguments mensongers pour tenter de convaincre.
1)VALLEE DE LA MOLIGNEE :
" 32 éoliennes dans la région de la Molignée (environs de Maredsous) " c'est faux ! Aucune éolienne n'est prévue dans la vallée de la Molignée où il n'y a pas de vents suffisants. Présenter un montage photographique de l'Abbaye de Maredsous encadrée de 5 éoliennes est une scandaleuse tromperie.
Les autres groupes sont situés derrière Vitrival (à l'arrière du Bois des Mazuis mais proches du Lac de Bambois), au Gonoy, et entre St-Gérard et Lesves : ce n'est plus la " région de la Molignée " !
2) DISTANCES :
Les éoliennes les plus proches de la Molignée sont entre le carrefour de Denée et le village de Bioul, soit à 400 mètres et invisibles des maisons de Denée. D'autres entre Mettet et Graux à 900 mètres du village. Et toutes en zone agricole. Alors, parler de " dévalorisation immobilière " est une autre tromperie. En raison des primes-location proposées, les cultivateurs propriétaires sont d'ailieurs demandeurs... Il faut aussi relativiser les autres arguments de Molignéole
3) HAUTEURS :
dans le grand virage d'Ermeton, les tours de Maredret, à 1 km, représentent environ 5 cm. La hauteur des éoliennes (et j'admets que 145 mètres, c'est gigantesque), vue des villages, se réduirait à moins de 25 cm. J'ai vu des parcs d'éoliennes en Allemagne, à 500 m. de la route, ce ne me paraît pas gênant ni affreux. Par contre, on est surpris par le gigantisme de celles de SainteOde, je crois, le long de la N. 4. Ce qui serait le cas de certaines prévues par MESA, route de Mettet et route de Denée à Bioul. Mais je doute que cela empêche un seul touriste d'aller à Maredsous.
4) NOMBRE :
32 éoliennes dans l'ensemble du projet, mais réparties par groupes de 5 a 10 sur une longueur de 15 km, et des groupes sépares les uns des autres de 4 à 5 km, cela ne me semble pas " un amas " de nuisances.
5) BRUIT ?
Je doute qu'à 500 ou 1.000 mètres de tout groupe d'habitation, le bruit des pales soit encore fort gênant, si même il est audible. Nuisance moindre en tout cas que la pollution (bruit, gaz, encombrements, passages) des milliers d'autos et motos qui envahissent la vallée de la Molignée chaque dimanche d'été...
6) PAYSAGE :
les campagnes des régions de Saint-Gérard a Denée, de Saint-Gérard à Lesve, de Denée à Bioul sont devenues de " mornes plaines " depuis le remembrement agricole qui a supprimé tous les arbres et les haies : cela, c'est un vrai saccage du patrimoine paysager de nos régions rurales ! Je pense que des éoliennes y mettraient un peu de relief et de vie.
Jean Romain

Vitrival A l'approche de Noël
Le comité de la Jeunesse Pelote Vitrivaloise invite ses sympathisants à venir déguster une bonne bière de Noël le vendredi 12 décembre à partir de 18 h et le samedi 13, dès 14 h.
Une restauration sera possible. Cette année, le comité propose pour 4 euros : boulettes sauce tomate et frites. Le comité compte sur la présence de ses nombreux supporters.

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LE MESSAGER DE FOSSES - N° 48 - 12 décembre 2003

VITRIVAL Marché de Noël
à 19 h, concours de cougnous pour les amateurs de cartes.
à 22 h, soirée avec des artistes régionaux.
- Dimanche 14 : ouverture du marché dès 14 h ;
de 17 à 19 h, animations pour les enfants (magie, sculpture de ballons, etc.); vers 19 h : distribution de cougnous par le Père Noël.
Les visiteurs pourront trouver des stands de nombreux artisans et produits : vins, bières spéciales et spititueux ; huîtres, petite restauration, menu spécial de Noël (boudin, frites, compote) et toujours avec la présence du Père Noël.
Contacts : 0494-62.42.30.

Les bourgmestres de Vitrival
par André Spineux
Dans nos anciennes collections du Messager, nous trouvons cet article écrit par André Spineux (père du bourgmestre actuel), qui fut bourgmestre à Vitrival de 1947 jusqu' à la fusion des communes en 1977). Voici le fruit de ses recherches.
Avant la bataille de Fleurus en 1794, qui marqua le début de l'occupation française de la Belgique, le village de Vitrival dépendait de Fosses du point de vue administratif : Vitrival, de même que Bambois et les Monts (Aisemont) désignaient leur mayeur au magistrat de la Ville (Conseil communal de l'époque).
Mais si Vitrival était ainsi partie intégrante de Fosses, ce village n'en constituait pas moins une seigneurie distincte de celle de Fosses, bien que le seigneur était le Chapitre des chanoines de Fosses et que la HauteCour de Vitrival eut, tout au moins à la fin de l'Ancien Régime, son siège à Fosses.
LES DEBUTS DE LA COMMUNE
La commune de Vitrival fut constituée par l'ancienne seigneurie ou Haute-Cour de Vitrival, augmentée d'une large portion du bois des Chanoines dans lequel les habitants de Vitrival exerçaient de temps immémorial des droits d'usage, les droits des Mazuys.
La réunion de la seigneurie de Vitrival et d'une portion de la seigneurie de Fosses fut vraisemblablement obtenue grâce aux instances des notables du village en vue de sauvegarder ces droits d'usage.
Qui étaient ces notables ? Henry Leclercq était maire de Vitrival dès 1797, ayant comme collaborateurs Pierre Galloy, Pierre Maillien et Joseph Duculot, dénommés agents municipaux.
Pierre Maillien mourut dès 1809, tandis que les trois autres demeurèrent longtemps à la tête de la commune : Henry Leclercq, jusqu'à sa mort en 1828 alors qu'il avait 81 ans ; Joseph Duculot jusqu'en 1830 (il mourut quatre ans plus tard à l'âge de 90 ans) ; Pierre Galloy jusqu'à sa mort en 1838, alors qu'il n'avait que 63 ans. Tous les quatre savaient écrire, mais c'était généralement le plus jeune d'entre eux, Pierre Galloy qui tenait la plume et se trouvait donc, sans que cela soit précisé, le secrétaire de la mairie.
MAIRE, MAYEUR, BOURGMESTRE
L'administration française donna le nom de maire à celui qui exerce la première charge municipale. Sous le régime hollandais, l'ancienne expression mayeur remplaça celle de maire dans les communes rurales : ce fut le cas à Vitrival à partir de 1820.
L'appellation de mayeur fut ellemême remplacée en 1828 par celle de bourgmestre, d'origine germanique et qui était de longue date, employée dans la bilingue principauté de Liège à laquelle Fosses appartenait.
Le magistrat de Fosses, choisissait chaque année deux bourgmestres (ou maitres du bourg) ; ils ne pouvaient normalement être investis de cette fonction que deux années consécutives. Joachim Tressogne (dit Lhoest), de Vitrival, ancêtre des Galloy, fut cependant - fait unique dans les annales - bourgmestre de Fosses quatre années de suite, de 1694 à 1698.
C'était à une époque troublée par les invasions françaises : le bourgmestre Lhoest fut emprisonné par les Français à Charleroi, victime de son zèle a protéger les intérêts de ses administrés.
LES BOURGMESTRES DE VITRIVAL
Henry Leclercq fut maire dès 1797 ,peut-être l'était-il déjà avant cette année) ; Pierre Galloy le fut durant quelques mois en 1802 ; il abandonna cette charge pour habiter à Châtelet, mais ne tarda pas à revenir à Vitrival et à rentrer à l'administration municipale.
La liste des bourgmestres de Vitrival s'établit avec précision depuis 1802 :
Joseph Duculot (1743-1834)
1808 : Henry Leclercq (1746-1828)
1828 : Pierre Galloy (1775-1838)
1838 : Joseph Galloy (1802-1865)
1861 : Jacques Lotin (1819-1906)
1904 : Adelin Dauvin (1866-1943)
1910 : Joseph Galloy (né en 1870,
remplacé pendant la guerre 1914-1918 par Charles Parent (1861-1928)
1921: Joseph Jassogne (1860-1949)
1927 : Alphonse Pasleau (né en 1882,
remplacé pendant la guerre 40-45 par H.-Georges Parent (né en 1883)
1947 : André Spineux (né en 1908), jusqu'à la fusion des communes en 1977.
TRADITION FAMILIALE
Pierre Maillien, adjoint des premiers maires, avait épousé M.-Josèphe Galloy, cousine germaine du maire Pierre Galloy ; une de ses filles épousa Jean-Antoine Lottin, meunier à St-Remy (Fosses) qui devint échevin, à Vitrival, fut le père du bourgmestre Jacques Lottin ; et une antre fille Maillien épousa Joachim-Joseph Damanet, maréchal-ferrant qui fut longtemps conseiller communal à Vitrival, est l'ancêtre des Damanet, dits « Manet » de Vitrival et de Fosses.
Joseph Galloy, bourgmestre de 1838 à 1861, était le fils de Pierre Galloy à qui il succéda. Joseph Galloy, qui habita Le Roux et qui fut bourgmestre de Vitrival de 1910 à 1921 est l'arrière-petit-neveu du bourgmestre Pierre Galloy.
D'autre part, le maire Joseph Duculot est le trisaèul de Mme Florence Duculot, épouse de M. Alphonse Pasleau, tandis que le bourgmestre Pierre Galloy est le trisaïeul de Madame André Spineux. (N.d.l.r. : ce dernier ne savait pas, lorsqu'il a rédifé cet article, que son fils serait bourgmestre à Fosses). Tradition familiale... encore.
TENDANCES POLITIQUES
Jusqu'à la moitié du 19e siècle, la tendance du Conseil communal de Vitrival était « unioniste », à l'image du Gouvernement de 1830.
Une majorité libérale se constitua, qui amena en 1861, la nomination de Jacques Lottin comme bourgmestre. Un renversement de la situation se produisit à partir de 1904, où Adelin Dauvin, se présentant seul en opposition à la liste libérale, obtint la majorité des voix et devint bourgmestre.
La majorité redevint de gauche dès 1927 et de droite à partir de 1947.
La semaine prochaine, nous évoquerons quelques détails sur chacun de ces bourgmestres.

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LE MESSAGER DE FOSSES - N° 49 - 19 décembre 2003

Cadeaux et médailles en pagaille
En accueillant une assistance considérabe à la salle L'Orbey, lundi, le bourgmestre a rappelé que c'est devenu une bonne habitude de l'Administraton communale, en fin d'année, de remercier et féliciter toutes les personnes qui ont bien mérité de la ville et donné à notre cité tout l'éclat qu'elle mérite.
ANCIENNETE
Claudine Minotti, la " nounou " des enfants de l'école de Vitrival où elle assure depuis vingtcinq ans la surveillance du matin et de midi. Chacun reçoit un cadre d'un dessin de Fosses de Marcel Nulens.
LES PRIX SPORTIFS
Le Prix spécial de la Ville est attribué cette année à l'équipe première de la Pelote Vitrivaloise : champions en Excellence, Grand Prix de Wallonie, ils ont reçu la plus haute distinction de la Fédération wallonne.Leur président Gérard COLIN reçoit la coupe de la ville.

Conseil communal
Une dernière séance du Conseil aura lieu ce lundi 22, à 19 h 30, avec un ordre du jour comportant 30 points dont voici ceux concernant Vitrival :
- CPAS - Emprunt concernant l'achat d'un immeuble sis chaussée de Charleroi 130 à Vitrival

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