LE MESSAGER DE FOSSES - N° 38 - 3 octobre 2003

Une route jalonnée de 50 (ou 60) bornes pour une vingtaine de couples jubilaires
Ils furent arrière-grands-parents à trois reprises et toujours tres actifs Georges Colin, âgé aujourd'hui de 83 ans, est né à Vitrival et aura passé sa vie dans son village, sur les hauteurs de la rue Rauhisse. En novembre 1943, il épousa une Fossoise, Eva Gillain, née en octobre 1920. Ils eurent un fils (employé à Solvay), une petite-fille et 3 amère-petits-enfants dont ils ont eu souvent la garde. Quand nous nous sommes rendus chez lui pour la photo, Georges, président de la balle pelote de Vitrival depuis huit ans, allait se rendre au ballodrome pour assister à une dernière lutte de son équipe d'Excellence, qui devait remporter le titre. Dans sa jeunesse, il fut toujours grand amateur de balle, fut aussi acteur à la dramatique Val de la Victoire à Vitrival, aussi chez les « Dévoués » de Haut-Vent. Sa profession : employé aux R.T.T. Lors de la guerre, faisant partie de la classe 39, il partit en France où avait lieu le regroupement des forces alliées et rentra en août 1940 après la capitulation.
En plus de M. et Mme Georges Collin (noces de diamant) dont nous avons parlé, deux autres couples de Vitrival figurent parmi les jubilaires. Roger Kyndt est d'origine française, né à Mont-St-Aignan le 12 septembre 1926 et fit même partie de l'armée française durant la dernière guerre. Il vint s'installer à Ixelles comme commerçant et peintre en bâtiment. Son épouse, Georgette Talon, est né à Vitrival le 8 septembre 1928. Comme elle était institutrice à Saint-Gilles, ils firent connaissance là-bas et le mariage eut lieu à Vitrival le 12 novembre 1953. Ils habitèrent la région de la capitale, mais conserveront la maison familiale à Vitrival où ils sont résident actuellement. Ils eurent une fille et une petite-fille. Ils aiment la marche et les voyages.
C'est à la limite de Vitrival et Le Roux, rue des Tronces, que résident Alphonse Pierrard (né à Franière le 44-1929) et son épouse Elisa Duculot (née à Le Roux le 27 février 1930). Ils se sont unis à Le Roux le 17-7-1953. Alphonse fut facteur à Fosses mais surtout à Pont-de-Loup. Dans sa jeunesse, il pratiqua la balle pelote (avec Franière et Soye) et animait les bals comme batteur. Le couple eut deux filles et peuvent aussi choyer leurs 7 petits-enfants et déjà deux arrièrepetits-enfants. Les mots croisés, la TV sont les principaux passe temps de notre ancien facteur qui a sans doute connu les tournées du dimanche.

Communiqué de la Croix-Rouge locale
A dater du vendredi 10 novembre, à 1„9 h, à l'école commuale de Vitrival aura lieu un cours de B.E.P.S. (Brevet européen de Premiers Soins) qui sera suivi d'un cours de Secourisme, avec brevet.
Le coût à supporter pour l'ensemble des deux cours est de 40 € par élève. La section locale de Fosses-la-Ville offrira gracieusement le manuel aux participants.
Renseignements et inscriptions : - M. Paul De Cuyper ' 071-71.26.70 - Mme Y. Lebrun ' 071-71.12.07 - - Mme De Paoli ' 071-71.12.30

La suite du programme
Le programme de PAC pour la saison 2003-2004 se poursuivra en décembre par un débat politique.
Le vendredi 16 janvier par une soirée « Let's dance and swing ! » avec la participation de Vitrifolk, groupe de danses folkloriques de Vitrival qui présentera son nouveau spectacle de danses roumaines et israéliennes, de la Société Philharmonique de Fosses et de l'Harmonie Sainte-Cécile de Florennes dans un programme de musique américaine (Glenn Miller, Gershwin, Souza...).
Enfin, en avril, soirée consacrée à la Wallonie avec Jean-Claude Vancauwenberghe, ministre-président de la Région wallonne.

Pensons à nos aînés
Le 10: Denise Hubert, Rue du Bout, Vitrival 84 ans
Le 14: Eugénie Pasleau, Rue de Falisolle, Vitrival 96 ans (doyenne de Vitrival)
Le 15: Odile Renaux, R. de Walcourt, Vitrival 83 ans
Le 16: Marie Demanet, Ch. Charleroi, Vitrival 81 ans
Le 27: Eva Gillain, Rue Rauhisse, Vitrival 83 ans

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LE MESSAGER DE FOSSES - N° 40 - 17 octobre 2003

Superbiker
Patrick Debroux talonne les pilotes d'usine
Le Vitrivalois Patrick Debroux, revenu à la compétition en fin de saison, étonne agréablement à chacune de ses sorties. A Mettet dimanche dernier, il participait au Superbiker aux côtés de pilotes d'usine. Dans la première demi-finale, il se classe juste derrière le vainqueur de la finale, le Français Boris Chambon et au général, il prend la 5e place, derrière des professionnels, se classant premier pilote « privé » (il arrange sa moto lui-même, ce qui ajoute encore à ses mérites).
Après de tels exploits, le recordman des victoires aux 12 Heures de la Chinelle (7 fois vainqueur) devrait figurer au haut du podium fossois pour le Mérite sportif 2003. Ce serait la juste récompense d'une saison éblouissante dans ce sport exigeant, et très spectaculaire.
Un très grand bravo, en tout cas, à notre champion vitrivalois, dont le talent nous réserve encore bien des surprises.

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LE MESSAGER DE FOSSES - N° 41 - 24 octobre 2003

LE 160e ANNIVERSAIRE DE L'EGLISE DE VITRIVAL
Tiens, 160e ? Pourquoi 160 ? Ce n'est pas un anniversaire ordinaire...
Eh non. Mais pour le 150e, que le curé de la paroisse, l'abbé Noël Saint-Hubert, comptait bien célébrer avec faste, il fut alors requis pour faire les fonctions de vice-doyen suite à la mort de l'abbé Bero et chargé de remettre de l'ordre dans les paperasses décanales. Et il n'a trouvé personne à l'époque pour s'occuper de ce jubilé de l'église. Il a donc décidé de le reporter au 160e. Pourquoi pas ? C'est une sorte de 150e avec effet rétroactif.
UN PEU D'HISTOIRE
Dans le cadre du développement de la cité fossoise, Vitrival fut un hameau important : c'est que les bois et les terres agricoles y tenaient une place prépondérante, ce qui attira bien des ménages à s'y établir. Depuis quand ? On ne sait au juste mais certainement depuis plus de mille ans puisqu'à la cession du monastère de Fosses à l'évêque de Liège, vers l'an 900, Vitrival faisait partie de cette vaste propriété. Les appellations " Bois des chanoines ", " Bois du Prince ", " Taille l'Evêque " attestent de cette dépendance de Vitrival au Chapitre et au Prince-Evêque de Liège . Un autre détail confirme une occupation des terres de Vitrival bien plus ancienne encore : en défrichant une partie du Bois du Prince en 1859, on découvrit dans les racines d'un arbre 14 pièces de monnaie romaines datant du milieu du Ille siècle.
Un document du Xlle siècle reprenant les sanctuaires du domaine de Fosses cite une " capella S. Petri in Vetere Vallis " : chapelle S. Pierre en la Vieille Vallée, qui semble bien être l'origine du nom de Vitrival. Saint Pierre était donc déjà à l'époque le patron de la paroisse, en tout cas de la petite communauté locale dépendant du Chapitre de Fosses qui y déléguait un vicaire. Cette chapelle, proche de la " Fontaine St-Pierre ", se trouvait à l'emplacement dù presbytère actuel et le long du " Chemin de Walcourt " qui était la route principale traversant le village avant la construction de la Nationale en 1843..
A la Révolution française, le hameau de Vitrival obtint, dès 1797, sa reconnaissance en commune autonome ; mais il fallut attendre 1829 pour que la messe fût à nouveau célébrée en la chapelle.
En sa séance du 17 juillet 1929, le conseil communal prit la délibération suivante " Considérant qu'une messe est indispensable d'être célébrée dans cette commune pour la convenance d'une grande partie des habitants et que cette messe n'a cessé d'être célébrée que par insuffisance de revenus ;
" Le Conseil est d'avis de supplier Messieurs les Etats de lui accorder un crédit spécial de 90 florins qui pourra facilement être payé par le produit avantageux de l'essartage d'une partie du bois communal dit De Silette ".
En même temps, le bourgmestre de Vitrival Pierre Galloy et ses assesseurs (échevins) écrivent à l'Evêque de Namur lui demandant d'ériger la commune en paroisse. Ils font valoir les 350 habitants d'Aisemont qui pourraient s'ajouter aux 600 de Vitrival : à cette époque en effet, Aisemont n'était ni paroisse ni commune (elle ne le deviendra qu'en 1871).
UNE EGLISE
Pour ériger Vitrival en paroisse, il lui fallait une nouvelle église : la petite chapelle était bien trop exiguë. Des projets s'ébauchent, des ressources s'envisagent : aucune des familles locales ne fait défaut.
En 1840, l'Evêque de Namur nomme à Vitrival un vicaire résident l'abbé Louis Devillez, originaire de Furnaux, qui deviendra curé trois ans plus tard lors de la fondation officielle de la paroisse en 1843.
Le 11 février 1841, une décision du Conseil communal précisait que " l'église actuelle peut à peine contenir un tiers des habitants et qu'il est indispensable d'en construire une nouvelle ".
Une somme de 12.000 francs existe dans la caisse communale et 2.000 francs sont escomptés; le Conseil sollicite un subside provincial et prie la Députation permanente d'appuyer cette demande auprès de Sa Majesté le roi des Belges.
La construction débute donc, non sans peine : le 24 janvier 1844, le Conseil communal doit contracter un emprunt de 12.000 francs pour achever les travaux et " subvenir aux dépenses nécessaires pour le mobilier et les ornements ". La démolition de l'ancienne chapelle est décidée le 25 avril 1846 et, le 16 décembre 1850, le Conseil décide le défrichement d'une partie du Bois des Mazuys pour terminer l'ameublement de l'église. Les autels furent placés seulement en 1863. Le centenaire de cet événement, en 1963, fut l'occasion de remplacer les orgues que le curé Lamblot avait erigées en 1889 pour remplacer le vieil harmonium. Ce fut d'ailleurs l'occasion de la relance de la Marche St-Pierre.
L'église était dotée de deux cloches, enlevées par les Allemands en 1943 ; mais la plus petite, d'un poids insuffisant, fut restituée. En 1947, une nouvelle cloche, sortie des ateliers Slegers à Tellin, la rejoignit grâce à une souscription populaire qui recueillit plus de 43.000 francs : une belle somme à l'époque !
C'est un chrono ramme assez compliqué, inscrit danse porche de l'église, qui donne la date de cette construction, sous le doyen Letor et l'évêque Mgr Dehesselle, qui approuva en 1846 la mise en place du premier Conseil de Fabrique présidé par Pierre Henquimbrant.
Onze curés se sont succédé en cette paroisse de Vitrival depuis sa création : l'abbé Devillez donc en 1843 ; puis les abbés Joseph Noulard en 1850,
Charles Pirard en 1856, Louis Lamblot en 1870, Albert Baisir en 1898, Auguste Beguin en 1904, Jules Gilles en 1910, Joseph Bidlot en 1932, Jules Boca en 1937, Léon Burniaux en 1941 et Noël Saint-Hubert en 1971 : avec 32 années à ce jour, il est le champion de durée des curés de Vitrival..
LE 160e ANNIVERSAIRE
C'est donc ce dimanche 26 octobre que la communauté paroissiale de Vitrival célébrera le 160e anniversaire de son église. Une messe sera concélébrée à 17 heures, avec un jeu scénique évoquant la construction de l'église ; elle sera suivie à 18 heures de l'inauguration d'une horloge à la tour : bien visible de tout le fond du vllage, elle permettra à beaucoup d'y lire l'heure..
Une exposition retraçant l'histoire de l'église est aussi organisée dans l'église; elle présentera de nombreux documents historiques des archives paroissiales, des photos anciennes de divers travaux (restauration du clocher, placement du coq, etc...) ainsi que des pièces de valeur comme ce calice marqué au nom du Rd Gaspar-Joseph de Grady, enfant de Vitrival (ses parents tenaient la ferme de la Spinette, près du terrain de football actuel), chanoine de Fosses, chapelain de l'autel StGeorges et vicaire de Vitrival en 1750.
Cette exposition sera visitée par les invités et les participants à la messe de ce dimanche et sera encore accessible lundi 27 et mardi 28, de 18 à 20 h.

Etat Civil de Septembre
Naissances
Noémie Lefèbvre, fille de Jules et de Muriel Jacques, rue du Bout, 33 à Vitrival.
PUBLICATIONS DE MARIAGES
Philippe Vermaut et Agnès Duytschaever, rue du Bois-des-Mazuys à Vitrival. - Mariage le 8 novembre.

Dix ans déjà
Les années passent, les souvenirs restent. Un petit retour en arrière est parfois intéressant. Voici les principaux faits d'octobre 1993... ; nous étions dix ans plus jeunes !
- Après les importantes cérémonies du XXe anniversaire du Jumelage avec Orbey (sous la pluie), ce sont les festivites en l'honneur des jubilaires qui sont au programme de la fête. C'est seulement 8 couples (mariés en 1943 au cours de la guerre) qui seront fêtés : Jules Migeot et Olga Bernard, Abel Hoyas-Caise, Georges Colin-Gillain ; ces trois couples ont fêté cette année leurs noces de diamant. Il y avait aussi Georges Burton et Denise Denis (tous deux disparus), Adhémar Neubour et Angèle Motteaux (lui est décédé) ; Jean Delais et Julie Monroy (tous deux décédés également) : René Légat et Renée Linhet, de Vitrival (probablement décédés) ; et à Sart-Eustache : Adelin Ninnin (décédé) et Femande Leleu.

Il y a 20 ans dans le messager
- Le comité de la fête des Dsiettes à Vitrival, publie son copieux programme pour une fête qui se déroule du 7 au 11 octobre. Le vendredi, un concours de couyon qui réunit 108 participants. Le samedi, élection de Miss Les Dsiettes 83. Le dimanche, l'élection de Mister Les Dsiettes 83 (meilleur mangeur de boudin, oeufs durs, meilleur chanteur, buveur et coureur). Le lundi, music-hall gratuit avec Marc Herman et Frank Michaël.
- Les travaux de la route à 4 bandes venant de Velaine avancent et le pont enjambant la route Fosses vers Châtelet (entre Fosses et Vitrival) se termine. Le pont reliant la route de Tamines vers la Grosse-Haie est terminé et la route réouverte à la circulation.

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LE MESSAGER DE FOSSES - N° 42 - 31 octobre 2003

Pour le 160e anniversaire de l'église de Vitrival une horloge (lumineuse!) et une belle exosition
Ainsi que nous l'avons relaté la semaine dernière, la paroisse SaintPierre a voulu marquer le 160e anniversaire de son église, à défaut d'avoir pu célébrer le 150e. Et pour la circonstance, une messe très solennelle, une horloge et une intéressante exposition rétrospective.
Devant une assistance particulièrement nombreuse, dans laquelle on notait la présence des deux doyens d'âge de Vitrival : Mme Germaine Spineux-Bastin, 90 ans, et M. Emest Simon, 89 ans, et aussi une imposante délégation de la Marche SaintPierre, l'office fut concélébré par le curé N. Saint-Hubert entouré de six autres prêtres : le doyen de Fosses et le P. Michel ; les abbés Goret et J.-P. Charles, résidant à Vitrival l'abbé Lambiotte, curé d'Aisemont et Le Roux, et l'abbé Forthomme, aumônier du Home.
La chorale dirigée par Hubert Moiny interpréta une série de chants particulièrement bien choisis et adaptés : " Je m'appelle Pierre " à l'entrée ; " Si tu veux bâtir une église " ; " Pour cette ambiance de jour de fête, laissemoi te dire merci " ou encore " Vivre aujourd'hui pour inventer la terre de demain " en finale. Mais il y eut surtout ce très beau jeu scénique où des enfants ont apporté, une à une, leur pierre pour construire une église surmontée de sa flèche : " Que chaque enfant porte sa pierre au chantier de la maison de Dieu... Le ciment qui unit nos pierres résiste au plus dur de l'hiver. L'amitié versée sans mesure devient semence pour la terre... ". Et aussi une impressionnante procession de l'offrande, par des jeunes et leurs catéchistes. Les textes de la prière eucharistique étaient eux aussi très justement adaptés à cette église qui fête son 160e anniversaire, et à son assemblée qui partage la foi et les rencontres fraternelles ; merci pour Jésus, pierre angulaire, clé de voûte de l'Eglise ; prière pour que germe la justice, la vie, l'amour : que tous bâtissent des oasis de paix et de bonheur... Oui, vraiment, un très bel office, prenant et réconfortant.
ET ELLE EST LUMINEUSE !
M. le curé, après la bénédiction finale, conduisit ensuite l'assistance dehors pour admirer la nouvelle horloge qui, du fronton de la tour, audessus du porche d'entrée, marque désormais les heures de la paroisse. Une innovation pour cet anniversaire, cadeau à la communauté qui peut ainsi découvrir l'heure de presque tous les coins du village. Et en plus elle est lumineuse, brillant de ses cent ampoules des chiffres et des aiguilles, la nuit. Comme l'écrivait un confrère : " Histoire de décourager les retardataires du rendez-vous dominical ? "...
ET UNE EXPOSITION
En outre, des deux côtés de la nef, de nombreux panneaux illustrent l'histoire de l'église et de la paroisse des documents d'archives comme la lettre originale du mayeur de l'époque, Pierre Galloy, à l'évêque de Namur pour obtenir un curé et le titre de paroisse : c'était en 1829. Les chronogrammes du porche rappelant la date de construction de l'église 1843, sous le doyen Letor et l'évêque de Namur Mgr Dehesselle, avec sa lettre officielle de nomination d'un curé, l'abbé Louis Devillez, en 1846 ; le trésor de l'église, dont un calice du chanoine de Grady, enfant de Vitrival (né à la Spinette en 1715). Et d'autre part des étapes de la construction et de l'entretien de l'église, comme cette photo de l'audacieuse restauration du clocher par les frères Collin en 1904, ou celles de l'enlèvement des deux cloches par les Allemands en 1943, et des documents de tous genres : faire-part de naissance ou de décès de plusieurs paroissiens... La Marche Saint-Pierre et les processions, la statue du saint patron, les nouvelles orgues en 1965, la rénovation de l'intérieur en 1975 : autel, colonnes, chapiteaux, portes...
Bref, une très intéressante exposition qui retrace bien des épisodes de la " vie " de cette église et de sa communauté paroissiale active et dévouée.

Les anniversaires de novembre chez nos aînés
Le 3 : Michaux Paul, Vitrival 81 ans
Le 25: Bouffioux Simone, Vitrival 86 ans

Les dates anniversaires
2 novembre 1984. - Décès, à l'âge de 76 ans, d'André Spineux qui fut bourgmestre de Vitrival de 1946 à 1977.

Décès de la douenne d'âge
Nous venons d'apprendre le décès, à l'âge de 96 ans, de la doyenne d'âge de Vitrival, Madame Eugénie Pasleau, veuve de Lucien Charles.
Ses funérailles auront lieu ce vendredi 31 octobre, à 14 h 30, en l'église de Vitrival.
La nouvelle doyenne d'âge du village est Madame Hélène Bourguignon, qui habite rue de la Brasserie et âgée de 92 ans.

L 'exposition de nos artistes
Vendredi soir a eu lieu, en la salle L'Orbey, le vernissage de l'annuelle exposition de l'Association des,Artistes Fossois. Après le mot d'accueil du Président, François Ingels, qui présenta trois nouveaux membres : Manou Dumont et Vanessa Dupuis, de Vitrival, et Bernard Douteur, de Nèvremont, le bourgmestre B. Spineux a tenu à rappeler le soutien de l'Administration communale avec notamment la vitrine permanente à la Maison de la Citoyenneté aux Quatre-Bras et pour lequel des crédits sont prévus en vue d'électrifier les mouvements des volets. Puis l'échevin de la culture B. Meuter a rappelé que nos artistes voyagent souvent dans des expositions de classe en Wallonie, et aussi nous font voyager en pensée avec tant de belles choses qu'ils nous présentent ; et il est important dans la vie actuelle de goûter ces sensations de beauté et de bonheur qui par ailleurs font le renom de Fosses.
Des dizaines de visiteurs déjà parcouraient l'exposition : chaque année nous en disons toute la valeur et la beauté ; mais cette année, il nous a semblé noter une volonté de renouvellement.
Guy Blin aussi a cherché et trouvé une expression nouvelle : à côté de ses huiles colorées un peu surréalistes (Château des brumes, Monde sous-marin, Clairière enchanteresse), il manie les formes géométriques et les couleurs de tons pastel (rose, bleu, jaune) pour suggérer à l'imagination un thème : instruments ou soirée de jazz, clair de lune, danse..
Nouvelle venue aussi, Manou Dumont (Mme Bouxin) nous découvre un talent ignoré de la plupart : des aquarelles de fleurs présentées dans une finesse de traits et de tons, mais parfois les fleurs s'évanouissent dans un certain flou très réussi.
Troisième nouvelle : Vanessa Dupuis, élève de l'Académie de Tamines, offre un tout autre genre : totalement non figuratif : une recherche sur les vibrations des couleurs, un vague mouvement dans des craquelures en lignes brisées, elle fait de la couleur sa matière pure.
Pierre Godenne est l'artisan du bois et les objets décoratifs et/ou usuels qu'il présente dans des bois polis divers : chêne, pommier, hêtre, merisier ou prunier, donnent la même agréable sensualité du toucher d'une matière lisse et noble.
Le Président et son épouse, M. et Mme Ingels-Malnoury, exposent une fort jolie série de céramiques de petite taille pour des objets décoratifs, avec eux aussi une recherche de renouvellement : une bille de verre, des bouts de corde, un bâton sur une gondole : ces accessoires ajoutés à la céramique apportent une originalité certaine, comme cette autre recherche de lignes croisées.
Vous le constatez : encore une fois une exposition de grande valeur, d'une belle variété, qui mérite que vous profitiez des derniers jours pour aller l'admirer et rencontrer nos artistes : samedi 1er et dimanche 2 novembre, de 10 à 12 h 30 et de 14 à 18 h 30, en la salle L'Orbey.

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